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 [Du côté des malades... ]

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Jesalynda Graziella


Jesalynda Graziella



Présages :
46

Race  :
Hybride (tigre blanc).

Métier  :
Elle déambule actuellement dans le pensionnat en tant qu'infirmière.

Nationalité  :
Italienne.

Inventaire  :
Seringue et boule de laine

Réputation  :
22 points.

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20/09/2015


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MessageSujet: [Du côté des malades... ]   [Du côté des malades... ] Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 20:31

 
    

    
« Une de trop »
with Jesalynda et Andrew
1
 


*Le soleil venait à peine de se lever, et le moins que l’on puisse dire était que la brunette avait eu une nuit mouvementée. Entre ses cauchemars qui revenaient toujours la hanter, et les étudiants venant frapper à sa porte pour diverses raison, elle n’avait pas vraiment le loisir de se reposer.

Elle pensa avec amertume qu’après tout, on ne lui demandait pas de se reposer mais uniquement de s’occuper des gens qui venaient frapper à sa porte. Les gros bonnets, ceux qui dirigeaient l’internat n’avaient que faire que les étudiants soient soignés correctement, sinon, il y aurait belle lurette qu’elle ne serait plus ici, ou en tout cas, qu’elle ne serait plus seule.

En effet, si la brunette était un trésor de douceur et d’amabilité, il ne fallait pas oublier sa maladroite accablante. Combien de fois n’avait-elle pas renversé une bouteille de sirop, manqué d’envoyer un tas de seringue sur un patient, ou confondu les perfusions ? Elle ne les comptait plus, mais pourtant, elle était toujours ici. Et elle avait du mal à croire que se soit du a la gentillesse des patients, ceux-ci donnant plutôt l’impression d’être agacé – voir même inquiet – pour leur vie qu’attendrit par la maladie de celle censée les soigner. Et elle pouvait parfaitement le comprendre…

Cette nuit, elle avait par miracle réussi à soigner une jeune fille qui sortait à peine des laboratoires : elle faisait partie des étudiants sur lesquels on testait la nouvelle race, et malheureusement, les essais étaient loin d’être concluant : entre les élèves qui partaient directement à la morgue et ceux qui arrivaient dans son infirmerie inconscient et avec des températures défiants la normalité, elle était certaine de ne pas voir tout ceux qui avaient la chance de passer les tests : restait à espérer que s’ils n’étaient pas envoyé chez elle, s’était parce qu’ils n’avaient rien, et non parce que leurs symptômes n’étaient pas assez grave que pour se permettre d’aller à l’infirmerie.

Tout en effleurant de ses doigts frais le front de sa patiente, elle se recula avec un léger soupir. S’était les seuls moments où elle pouvait réellement regarder un patient. Lorsqu’ils étaient inconscient, elle ne risquait pas de croiser leur regarde et ainsi de perdre ses moyens. S’était plus fort qu’elle, elle avait beau tenter tout ce qu’elle voulait, il n’y avait rien à faire : elle était incapable de regarder quelqu’un dans les yeux, que ce soit pour lui prescrire des médicaments, pour les rassurer en cas d’angoisse ou – cas bien plus fréquent que les deux autres – pour les asticoter sur la non prise de leurs traitement.

De toute manière, elle était à peu près sure que ce n’était pas son regard marron tendre qui allait changer quoi que ce soit dans leur prise de médicaments. Peut-être se cachait-elle derrière cette excuse, elle ne le savait pas, et ne voulait pas trop y réfléchir.

L’infirmière était à nouveau partie dans ses pensées, divagations personnelles qui la prenaient assez souvent – il était même arrivé qu’elle ne se mette à penser à autre chose en pleine prise de sang, il avait alors été assez compliqué de la faire revenir à elle – lorsqu’un raclement de gorge la fit sursauter.

Se tournant rapidement vers toi, elle se prit malheureusement les pieds dans les tuyaux reliant la patiente et les perfusions, la faisant ainsi tomber à tes pieds. Jesa ne dit cependant rien : elle était habituée à ce genre de démonstration de sa part, et avait à présent l’habitude de voir ses mains et genoux écorchés. Il lui fallait simplement se désinfecter les mains plus souvent que la plupart des infirmières et docteurs le faisaient habituellement, mais il s’agissait là d’un désagrément dont elle savait se satisfaire.

Lentement, elle posa ses mains au sol et se redressa lentement. Les yeux rivés sur tes chaussures, elle n’avait pas besoin de lever les yeux vers ton visage pour savoir que s’était toi. Chaussure de cuir, noir, un pantalon sombre, le tout recouvert de la traditionnelle blouse blanche de ceux travaillants au laboratoire, elle n’avait pas besoin de plus pour t’identifier, il y en avait peu qui portaient cette blouse aussi bien, même si elle ne l’aurait avoué à voix haute pour rien au monde – elle se mit même à rougir à cette pensée.

Lorsque la jeune femme fut enfin debout, elle croisa les bras sur sa poitrine, tentant de prendre une voix sèche, mais sa timidité maladive vint lui jouer des tours en faisant malgré elle trembler sa voix.

-Encore une, sérieusement ? Combien de personnes comptez-vous tuer avant d’arrêter vos…

*Bien que cela ne s’entende pas, elle était en colère. Tellement en colère qu’elle ne put même pas finir sa phrase, ne trouvant pas de mot assez horrible pour qualifier ce que vous faisiez subir aux jeunes.


Elle était bien placée pour savoir ce qu’on leur faisait subir : elle-même faisant partie des premiers cobaye, elle se souvenait vaguement de cris qu’elle avait entendu dans le laboratoire, ainsi que d’une souffrance innommable. Elle ferma les yeux quelques secondes, tentant de chasser les cris qui envahissaient son esprit : s’était toujours ainsi lorsqu’elle était fatiguée. Elle se croyait presque de retour sur la table d’opération, voyait presque le scalpel briller sous la lumière nue braquée sur elle, lorsqu’elle réussi finalement à sortir de sa torpeur, grandement aidée par le son de ta voix qui l’avait ramené à la réalité*
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Andrew Baskerville


Andrew Baskerville
Courgette divine et sexy


Présages :
437

Race  :
Vampire.

Métier  :
Scientifique, médecin à la solde de l'Expérience.

Nationalité  :
Australien.

Inventaire  :
Un paquet de cigarettes et un briquet.

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19/06/2015


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MessageSujet: Re: [Du côté des malades... ]   [Du côté des malades... ] Icon_minitimeDim 4 Oct 2015 - 13:03


 

 
« Du côté des malades »
with Andrew B. & Jesalynda G.
1
 Le corps se traînait derrière lui, résistait de toutes les maigres forces qui lui restait, le peu qu'on avait daigné lui laisser, le minimum syndical pour qu'il reste éveillé, même si il était plus dans un état proche du coma que de l'éveil. Les pieds traînaient, les jambes supportaient mal le poids du reste du corps. Elles pourraient flancher à n'importe quel moment.

Andrew se contentait de tenir son bras pour qu'il reste debout tout en avançant dans le couloir où se bousculaient les médecins et les expérimentés, qu'ils soient futurs ou déjà passés. Le sien, de patient, émit un couinement plaintif en trébuchant contre un brancard vide laissé là par mégarde. Il se fit entraîner au sol par la gravité, le poids décuplé de sa maigre silhouette le forçant à s'allonger contre sa volonté. Mais le médecin de fausse profession l'empêcha de toucher terre et le redressa sitôt la chute déjouée. Quelque peu sonné, le propriétaire de l'enveloppe charnelle atrophiée n'eut pas le temps d'apercevoir le bout des chaussures miteuses qui cachaient tant bien que mal ses pieds que les prunelles d'encre de son presque-sauveur le scrutèrent avec une indifférence mêlée à une sorte de dégoût que, dans sa divagation, le malade prit pour un simple regard insistant.

Le corps se fit a nouveau tirer en avant ; les yeux noirs avaient quittaient les siens. Le patient se mit à trembloter, il se sentait soudainement bizarre. Cela avait-il été spécifié dans le contrat ? Il ne se souvenait plus, ses pensées étaient tellement brouillées. La cacophonie des lieux amplifiait cette sensation d'être aux antipodes de ce monde et lui donnait un mal de crâne fou. Non, vraiment, il ne se souvenait pas avoir été prévenu de tels effets secondaires quand il avait signé, mais ça, il ne pouvait que l'ignorer dans son état actuel. Chaleur, égarements, troubles de l'équilibre... Il essayait de se remémorer. La liste, bien que peu exhaustive lui laissait entendre que la sensation d'être drogué n'avait aucunement été mentionnée. Il faudra en référer au médecin chef... Oui... Lui... Il avait des... Comment on appelle ça ? Ah oui, des lunettes... Des lunettes... Ces lunettes... Ces yeux... La drogue, lui dire...

Le corps s'affaissa brutalement, et cette fois la poigne d'Andrew ne put le retenir, tant le poids de la chute le prit au dépourvu. Ce dernier jaugea le pauvre homme d'un œil circonspect avant de se décider à le soulever, remarquant ainsi que l'homme était maintenant complètement inconcient. Roulant des yeux, il passa un bras dans le dos de l'évanoui et s'assura de mieux le maintenir pour le transporter jusqu'à l'infirmerie, là où ils devaient se rendre de toute manière.

Sans frapper, il ouvrit la porte et franchit l'entrée. Devant lui se dessinait une salle toute aussi blanche que le reste de l'hôpital, bien qu'il je s'agissait pas vraiment du blanc sale des murs des couloirs ou celui aveuglant de la lumière artificielle qui répandait une sorte de jour irréel dans les salles d'opération. Ici, le blanc semblait presque pur. Presque, car tous savaient ce qui se tramaient d'étrange dans cet hosto de l'horreur.

Les lits s'alignaient en deux rangées faces à faces des deux côtés du mur. Au niveau du passage étroit entre les lits se trouvait un chariot couvert de plateaux contentant soit de la nourriture d'apparence suspecte ou des cachets et seringues dont les produits devaient être tout aussi suspects.

Une femme dans son uniforme réglementaire d'infirmière était penchée sur une femme pâle comme la mort et fébrile dans son lit. La couverture était remontée jusqu'à son nez mais on pouvait deviner la sueur froide qui la faisait greloter comme si on n'était en plein hiver. Encore une expérimentée. De part son expérience, Andrew  devina qu'elle n'avait que très peu de chances de s'en tirer. Et si, quand bien même, elle survivait, sa vie serait aux portes de l'enfer désormais.

L'infirmière se releva, mais ne sembla pas le remarquer, bien qu'il ne soit pas rentrer dans l'infirmerie de manière volontairement discrète. Et vu qu'il se traînait toujours l'énième malade dans les pommes de la journée et qu'il n'avait pas ça à faire, de faire des allers-retours entre les labos et l'infirmerie, il se racla la gorge pour attirer l'attention de la jeune femme.

Comme si il avait voulu la prendre par surprise, elle se retourna vivement vers la source du bruit et s'emmêla les pieds dans les fils et tubes qui reliaient la patiente à l'article de la mort à une machine censée la garder en vie, et tomba à quatre pattes.

Voilà qui s'annonce prometteur, se dit le vampire, non sans soupirer d'ennui. Avec une mal-dégourdie pareille, ils ne sont pas sortis de l'auberge.

Il observa l'infirmière se redresser et s'essuyer les mains rapidement pour enlever la poussière, comme si cela pouvait également effacer sa chute. Puis elle croisa les bras pour reprendre contenance et fit enfin face au médecin assistant d'un air qui se voulait plus sévère qu'il ne l'était en réalité.

« Encore une, sérieusement ? Combien de personnes comptez-vous tuer avant d’arrêter vos… »

L'infirmière, visiblement agacée mais non moins intimidée, cessa sa phrase avant de l'avoir finie.

Andrew haussa un sourcil. Là, elle ne savait pas de quoi elle parlait. Dieu sait qu'Andrew rêvait de comprendre le pourquoi du comment de ce projet aussi sordide que lui l'était devenu, mais que malheureusement, on ne le laissait pas assez dans la confidence pour qu'il sache. Certainement que le créateur de l'Expérience lui-même ne savait pas ce qu'il faisait, si ça se trouvait, c'était un fou. Un cinglé, un malade mental qui n'avait que pour objectif de faire vivre les mythes. Peut-être qu'un jour ce monde sera envahi par le Diable en personne, mais pour le moment ils n'en étaient pas encore là.

« Je vous assure ne pas pouvoir répondre à votre question pour bien des raisons. Mais pour le moment, je fais juste mon travail, aussi pénible soit-il. » articula lentement le jeune homme, comme il avait l'habitude de le faire quand on abordait un sujet sensible avec lui.

Sans plus de cérémonie, il alla allonger l'homme sur des lits qui n'étaient pas encore occupés et se redressa en se passant une main dans les cheveux pour repousser les mèches qui retombaient sur son visage à la peau un peu trop hâlée pour un vampire.

Du coin de l'œil, il scruta la jeune infirmière qui semblait de nouveau perdue dans ses pensées.

« Ce n'est pas le moment de rêvasser. Vous avez un travail et moi aussi, alors tâcher de le faire correctement ou vous allez avoir des ennuis. »

Malgré ces paroles dures, le ton employé ne se voulaient pas aussi accusateur. Andrew savait que si son travail laissait à désirer, ses supérieurs n'hésiteraient pas à la punir. Dans cet hôpital mystérieux, on ne peut pas se permettre de changer de personnel toutes les semaines sous peine de divulguer le secret de l'Expérience. Alors pour remédier aux travailleurs feignants ou maladroits, la seule solution était la punition, et parfois, cela pouvait mal se finir. A défaut d'avoir expérimenté la chose, le médecin savait que les employés expérimentés étaient encore plus mal servis que le reste du personnel humain. Et les traitements de faveur n'étaient pas une notion qui existait sur ce continent, sous peine de se faire piétiner par les autres.

« Je dis ça, mais en même temps je ne dis rien. » ajouta lentement Andrew en regardant l'infirmière dans le blanc des yeux. « Après tout, ici, c'est chacun pour sa peau. »
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Jesalynda Graziella


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MessageSujet: Re: [Du côté des malades... ]   [Du côté des malades... ] Icon_minitimeMar 13 Oct 2015 - 20:32


    

    
« Du côté des malades »
with Jesa & Andrew
1


   *La jeune femme ne croisait pas son regard, mais son ton restait accusateur. Elle se dirigea néanmoins vers le jeune homme que tu lui avais amené. D’instinct, elle se mordit la lèvre. Il avait de la fièvre, des sueurs, et elle était plus ou moins sure que cela n’était pas récent. Combien de temps l’avait-on laissé délirant avant de l’amener ici ?


Son regard se porta brièvement sur toi. Avais-tu eu pitié de lui, ou t’avais-ton ordonné de l’amener ici ? Etais-ce ta « bonté d’âme » qui avait parlé pour abréger les souffrance de cet homme, ou n’étais-ce qu’une corvée de plus auquel il fallait malheureusement s’atteler.


Alors que tu lui disais qu’elle devrait faire mieux son travail, elle se raidit. Elle était seule pour s’occuper de tous les malades que vous ameniez tout les jours. Ironique, non, qu’un endroit rempli de médecin soit si nocif pour les patients… Les mains crispée sur le thermomètre qu’elle avait glissé dans la bouche du patient pour connaitre l’étendue des dégâts, elle répliqua avec une hargne à peine contenue*


-Si vous faisiez le vôtre correctement, cette infirmerie ne serait pas obligée de renvoyer la moitié des malades dans leur chambre sans soins, et je pourrai faire mon travail correctement, comme vous le dite.


*s’était l’une des plus longues phrase qu’elle t’aie jamais adressée. Elle sentait l’énervement monter en elle, et savait qu’elle devait se contenir : se transformer en pleine infirmerie n’était pas conseillé. Ce patient avait besoin d’elle…


S’obligeant à prendre plusieurs inspirations profondes, elle ferma les yeux quelques instants. Sa vision soudainement plus claire lui fit sans mal comprendre que ses yeux n’étaient à présent orné que d’une simple fente, comme l’œil de tout félins en plein jours.


Elle ne put s’empêcher de croiser ton regard, l’espace de quelques secondes. Elle nota que tu n’avais pas eu de mouvement de surprise, mais ne savait comment l’interpréter : ses yeux étaient-ils redevenu normaux, ou étais-tu simplement bon comédien ? Elle n’en savait rien. Pinçant les lèvres pour se donner contenance, et tenter – en vain – de ne pas se laisser entraîner à répondre*


-C’est ça que vous vous dites, quand vous les amenez ici ? Chacun pour sa peau ? Vous devriez ralentir, si ça continue il n’y aura plus assez de volontaire à tuer sur la table…


*Allusion à peine déguisée à son ami. Elle ne se souvenait pas de grand chose à son propos, mais encore une fois, on lui avait beaucoup raconté : s’était lui qui lui avait permis de survivre avant d’arriver ici, lui qui l’avait fait entrer dans l’institut alors qu’elle était blessée et que chacun partaient sans se soucier d’elle. S’il avait appliqué ce crédo, chacun pour sa peau, elle ne serait pas là, dans cette infirmerie, à tenter de sauver quelques personnes qui ne seront surement pas prête à lui rendre la pareille. Mais elle ne le faisait pas pour eux, elle le faisait pour faire honneur à la mémoire de son ami – même si cela paraissait dérisoire….


Et puis, quel était le sens de ce que tu voulais dire, pour une infirmière ? Que pouvait-elle tirer de soigner les malades, de donner de sa personne, sacrifier son sommeil et ses occupations à ces personnes si mal en point ? Rien. Certes, elle était nourrie et logée, et peut-être pourrait-on considérer cela comme une rétribution suffisante de ce qu’elle faisait tout le sjours, mais ce n’était pas pour cela qu’elle le faisait.


Et toi, alors ? Que tirais-tu de ce crédo, de ce mantra que tu devais de répéter souvent, d’ailleurs. Quel plaisir retirais-tu de voir les gens mourir sous les scalpels curieux de tes collaborateurs ? Etais-ce la misère humaine qui te plaisait à ce point ? La jeune femme ne te connaissait certes pas beaucoup, mais elle était à peu près sure que ce n’était pas cela. Tu n’avais pas l’air d’être de ce genre de personne ayant besoin de voir les autres mourir ou souffrir pour vivre.


Elle avait encore divagué… Ce fut le bip du thermomètre qui la tira de ses pensées. Jetant un regard aux chiffres affiché, elle grimaça, et soupira un peu*


-Puisque vous êtes ici, rendez vous utile et redressez le… s’il-vous-plait.


*Si la colère la rendait plus franche, le naturel ne manquait pas de revenir au galop. S’était souvent ce qui amusait les gens qui aimaient l’énerver : cette manière de passer du chaud au froid, de presque s’excuser lorsquelle disait de faire quelque chose, même si s’était pour le bien de la personne concernée.
Elle alla rapidement chercher une seringue en plastique qu’elle remplit d’eau, ainsi qu’un bol. Le jeune homme était en train de se déshydrater et si elle ne faisait rien rapidement, elle le perdrait avant même d’avoir pu soigner sa fièvre…*
 
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Andrew Baskerville


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MessageSujet: Re: [Du côté des malades... ]   [Du côté des malades... ] Icon_minitimeDim 25 Oct 2015 - 19:29


 

 
« Du côté des malades »
with Andrew B. & Jesalynda G.
1
 « Si vous faisiez le vôtre correctement, cette infirmerie ne serait pas obligée de renvoyer la moitié des malades dans leur chambre sans soins, et je pourrai faire mon travail correctement, comme vous le dites. »

La réaction de l'infirmière surpris un peu le médecin. Il aurait compris qu'elle s'agace un peu mais ne voyait pas pourquoi elle se mettait dans des états pareils. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? N'était-elle pas censée savoir ce qui se passait dans ces laboratoires de la mort ? Elle aurait dû se réjouir de voir arriver un expérimenté en vie ; généralement ils mourraient sur le billard avant d'avoir pu se rendre compte qu'ils n'étaient plus humains. De ce fait, Andrew laissa hasarder une réplique qui pourrait lui rappeler à quel point sa colère n'avait pas lieu d'être :

« Vous savez, cet hôpital n'est pas un centre d'hébergement pour âmes en peine, n'est-ce pas ? » dit-il en se déplaçant dans l'infirmerie en sa largeur, détaillant les malades qui s'étalaient sur les lits de part et d'autre de la pièce. « Vous devez également savoir que les gens entrent ici en meilleure santé qu'ils n'en ressortent, hum ? Savez-vous pourquoi ? Si oui, nul doute que vous vous rendrez compte que votre excès de colère était inutile ; si non, c'est que vous n'avez jamais assisté à une expérimentation, et que donc vous ne pouvez pas juger de mon travail ni de celui de mes collègues, et que donc votre excès de colère était encore une fois inutile. »

Andrew s'arrêta aux pieds d'un des lits où une femme respirait bruyamment et suait à grosse goutte. Chez elle, le sérum qu'on lui avait injecté faisait effet. Pour preuve, le corps se défendait contre, ce qui explique sa fièvre. Elle n'en avait plus pour longtemps à souffrir. Bientôt, elle se sentira l'âme d'un hybride sauvage ou d'un vampire farouche. Suite à ce constat, Andrew releva la tête et découvrit les yeux colériques de l'infirmière se dessiner en une pupille oblongue, caractéristique de certains hybrides félins et des vampires. Elle aussi, elle avait eu droit au sérum. Cela ne surprit guère Andrew, il était loin d'être le seul expérimenté embauché à l'hôpital. Il se contente juste d'ajouter :

« Vous voyez ce que je veux dire ? Puisque vous ne semblez pas être consciente de cela, je vais vous faire une confidence. Le nombre de patients expérimentés par jour s'élève en moyenne à une vingtaine. Et le nombre de patients qui intègrent votre infirmerie varie de zéro à parfois cinq par jour, en sachant qu'un expérimenté à toujours besoin d'aller à l'infirmerie. Vous voyez où je veux en venir ? »

Le constat effrayerait n'importe quelle personne ayant un peu de logique. En effet, ce n'était pas tous les jours qu'un médecin avouait que des blocs opératoires ramenaient plus de morts que de vivants, malgré le fait que cela aurait dû être l'inverse.

« Ma mission consiste juste à assister les chirurgiens et d'amener les patients transformés encore vivants. On peut dire que jusque là, je fais plutôt bien mon travail. »

Malheureusement, l'infirmière, qui ne semblait pas l'écouter, répliqua comme s'il n'avait jamais parlé :

« C’est ça que vous vous dites, quand vous les amenez ici ? Chacun pour sa peau ? Vous devriez ralentir, si ça continue il n’y aura plus assez de volontaire à tuer sur la table… »

Andrew aurait encore une fois pu la contredire car la majorité des personnes transformées n'étaient pas volontaires. Il était même fort rare qu'une personne se présente de son plein gré pour devenir hybride ou vampire. Cela était parfaitement surprenant lorsque cela arrivait, et l'on ne manquait pas de vérifier l'état mental de la personne avant de la faire passer sur le billard.

Andrew garda donc le silence, se contentant de scruter les faits et gestes de l'infirmière tout en méditant ses dernières paroles, les yeux légèrement plissés. Lorsqu'enfin elle sortit de ses pensées pour se diriger vers le nouveau patient qu'il venait de lui apporter, il se redressa et s'éloigna du lit, s'apprêtant à sortir de cette pièce qui sentait trop les médicaments à son goût. Mais avant qu'il n'ait eu le temps d'atteindre la porte, la voix de l'infirmière résonna à nouveau dans la pièce :

« Puisque vous êtes ici, rendez vous utile et redressez le… s’il-vous-plait. »

Andrew soupira et se retourna pour aller l'aider. Autant se rendre utile jusqu'au bout. Il installa correctement le malade et regarda la seule femme valide de la salle s'afférer autour d'un chariot qui contenait diverses draps et lingues blancs, des poches de perfusion, des tubes et flacons remplis de divers produits ainsi que des seringues neuves. Elle en saisit d'ailleurs une et la remplit d'eau avant de retourner vers le malade, de l'autre côté du lit, en face de lui. Il l'observa abreuver le nouvel expérimenté ainsi, s'assurant qu'il ne s'étouffe pas en avalant l'eau.

« Je peux vous être utile à autre chose, peut-être ? » demanda-t-il en l'observant dans le blanc des yeux quand elle eut relever la tête.
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MessageSujet: Re: [Du côté des malades... ]   [Du côté des malades... ] Icon_minitime

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