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 Une existence heureuse malgré les obstacles

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Andreas A.A Baskerville


Andreas A.A Baskerville



Présages :
72

Race  :
Hybride (cygne)

Métier  :
Scientifique

Nationalité  :
Anglaise

Inventaire  :
Vide

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7 points.

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25/10/2015


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MessageSujet: Une existence heureuse malgré les obstacles   Une existence heureuse malgré les obstacles Icon_minitimeLun 26 Oct 2015 - 22:24

J'ai pris la cassette dans les affaires à papa, s'il me dit quelque chose, j'utiliserai l'excuse que cela me regarde tout autant que lui vu que ça me concerne.

N'est pas Baskerville qui veut

Ce devait être la nouvelle la plus inattendue, la plus inenvisageable, la plus improbable de toute sa vie. Une nouvelle qui pèserait son poids dans la vie d'Andrew. Du haut de ses vingt-cinq ans, il scrutait sans vraiment comprendre le paquet de linge qu'on lui tendait, dont dépassait une tête humaine minuscule. Un bébé.

On l'avait convoqué dans le bureau de son supérieur pour lui annoncer une "promotion" qui était censée le ravir. Et cet événement si soudain fût à la hauteur de sa surprise : lui, l'orphelin si solitaire, allait goûter aux joies de la paternité ! Quelle... déception ? Le vampire ne savait pas du tout comment accueillir ce colis de pleurs, de couches et de lait en poudre ; il n'en avait pas franchement envie non plus. Lui qui aspirait à une vie tranquille à flirter avec les filles et découvrir le but de l'Expérience, le voilà à devoir éduquer une gamine comme si elle était sa propre fille dans le but qu'elle devienne une hybride.

Pourquoi lui d’ailleurs ? Cela aurait pu être n’importe quel membre du personnel, et surtout pas un vampire ou un autre expérimenté. N’avaient-ils pas peur qu’il lui suce le sang jusqu’à la mort ? Qu’ils la blessent ? Mais alors qu’il posait la question à l’ensemble du petit groupe qui devait lui remettre les affaires de la petite, on lui répondit qu’il n’était pas le seul à devoir s’occuper d’un enfant de ce genre, et que tous les employés de confiance humains avaient déjà leur propre rejeton ; alors on a dû faire appel aux autres.

Aux autres tiens ? Ils n’avaient donc pas peur qu’ils s’en prennent au bébé. Faisait-on cela pour tester sa capacité à ne pas se jeter sur le premier bout de chair sans défense venu ? Ou alors lui faisait-on vraiment confiance ? Quel était le but de tout cela ? Et les parents de la petite dans tout ça ? Où étaient-ils ? Etaient-ils d’accord pour mettre leur fille en pâturage de la sorte ? Certainement pas, à coup sûr. Alors qu’est-ce qu’elle faisait là ? Etait-elle une fille issue du programme des mères porteuses pour l’Expérience ? Ou ses parents étaient-ils simplement morts ? On lui répondit un mot qui n’avait aucun sens dans la bouche des employés de l’hôpital. « Accident ». Allons bon, on allait lui faire croire ça ? Il y avait beaucoup plus de chance de croire qu’ils étaient morts en entre-tuant au bord d’une falaise plutôt qu’à cause d’un « accident ».

A cette pensée, Andrew eut un élan de compassion. Lui aussi avait perdu son père dans un « accident » comme sa mère l’avait abandonné à l’Expérience. Il s’était retrouvé orphelin, sans rien ni personne vers qui se tourner, seul au monde dans sa nouvelle peau de vampire à laquelle il aurait aimé échapper à l’époque. Et le voilà qu’il devait s’occuper de cette orpheline. Le destin voulait-il s’acharner sur lui ? Peut-être.


***

Ne sachant trop où déposer le couffin où était emmitouflée la petite, il le laissa au sol le temps d’aller aménager un semblant de chambre dans une pièce qui lui servait en général de placard bordélique. Cela ferait l’affaire pendant qu’il lui fasse une chambre décente. Mais alors qu’il était en train de ranger la pièce, des sanglots en provenance du couffin se firent entendre : le bébé pleurait. Pestant envers cet objet de torture auditive, il quitta la pièce pour aller voir la petite.

« Sale microbe, tu ne peux pas te taire ? Je te signale que j’ai déjà assez affaire avec ta chambre. » râla Andrew envers la gamine qui, se semblant pas comprendre la signification du verbe « se taire », redoubla l’intensité de ses pleurs. « Qu’est-ce que tu veux, enfin ? Merde. »

Andrew souleva le bébé entre ses mains et le mit à hauteur de son visage. Pas très pédagogue, le père, mais il faisait à sa manière. Sous les pleurs, il perçut un autre bruit, celui des grognements qu’émettait l’estomac du môme, réclamant de la nourriture.

« Tu commences déjà à me saouler, tu le sais ? » soupira le vampire en déposant à nouveau la petite dans son berceau.

Heureusement que parmi les choses qu’on lui avait remises avec le paquet se trouvaient du lait en poudre et un biberon en verre. Il s’empara de ces deux choses et alla dans la cuisine pour préparer un biberon. Comment ils faisaient, déjà, à la nurserie ? Andrew avait déjà assisté à l’allaitement de bébés au biberon par les infirmières de l’hôpital mais n’avait porté grande attention à la manière de le faire. Si j’avais su, j’aurais pris des notes.

Avec ses souvenirs les plus fiables, il tenta de faire ce satané biberon tandis que le bébé pleurait sans cesse. De l’eau, puis deux cuillères de lait en poudre, on mélange, on ferme le biberon, et on le met à chauffer.

« La ferme, tu me casses les oreilles ! » vociféra le médecin, en grand manque de patience. « Pourquoi ce biberon ne chauffe pas plus vite ? »

Lorsqu’enfin il fût assez chaud, il le prit et alla chercher la gamine. Une fois installé dans un fauteuil, il lui donna le biberon, soulagé de ne plus l’entendre hurler à la mort. La petite buvait avidement le contenu de son récipient, visiblement affamée. Cela fait combien de temps qu’ils ne lui ont pas donné à manger ? ne put-il s’empêcher de penser.

Tout en observant le petit rejeton qu’on lui avait confié, il se demandait comment il allait pouvoir l’appeler. Si elle avait été un garçon, la question ne se serait même pas posée : il l’aurait appelé Andrew. Sauf qu’Andrew n’était pas mixte. Mais à défaut de pouvoir choisir ce prénom, il en voulait un qui lui rappelait le sien. Un prénom qui commençait par les mêmes lettres… Andreas ? Pourquoi pas ! C’est mixte, et de plus seuls le A et le S diffèrent de son prénom d’origine.

« Tu t’appelleras Andreas, morveuse. Andreas Andrew Baskerville. Tu as intérêt à être à la hauteur de mon nom de famille que j’accepte de te céder. N’est pas Baskerville qui veut. »

Alors que la petite finissait se boire, elle ouvrit ses grands yeux bleus et fixa son père de substitution comme si elle avait compris le sens de cette étrange maxime. Elle sera une Baskerville au moins jusqu’à ses neuf ans. Par la suite, son hybridation décidera de si elle le restera définitivement ou non.

En prenant conscience de sa paternité nouvelle, il pensa à son père, partit trop vite contre sa volonté. Son père, qui peut-être serait fier de lui à l’heure qu’il est.

« J’ai changé d’avis. Au final, tu t’appelleras Andreas Aaron Andrew Baskerville. » annonça-t-il en souriant faiblement. « Ce nom t’ira à merveille, Andreas. »


Bon ba voilà, elle est finis. Ainsi notre relation est partie de mauvais pied mais au final maintenant nous nous adorons et c'est le principal. Allons remettre la cassette à sa place avant qu'il ne le voit


Dernière édition par Andreas A.A Baskerville le Mar 27 Oct 2015 - 14:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une existence heureuse malgré les obstacles   Une existence heureuse malgré les obstacles Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 18:48

9 ans tout pile

Une fillette tenant la main d’un homme trottine plus que ne marche. L’homme ne ralentis pas, laissant l’enfant se débrouiller pour suivre le rythme. Il a toujours été distant avec elle, et ce jour, célébration du neuvième anniversaire de la fillette, il n’a pas changé, voir même il est plus distant et même froid.

« Papa on va où. »

Tel est la question de l’enfant. Cette enfant, c’est moi, et ce souvenir est le mien. Nous sommes le jour où tout à changer pour moi, où je suis devenue ce que je suis. Il a marqué un tournant dans ma vie, après lui, plus rien ne sera pareil. Mais je ne pouvais pas le savoir dans cette aube où je trottinais pour maintenir le rythme. Papa me serrait un peu trop la main en m’emmenant vers mon destin, comme si j’allais m’envoler. Pourtant il le savait bien que je voulais éternellement le satisfaire pour avoir ne serais ce qu’un compliment de sa part. Et la suite des événements lui en montrerait la preuve.
Nous arrivâmes devant un vieux bâtiment tout décrépi qui manquait de tomber au premier coup de vent. Cependant, papa ne s’arrêtant pas, je ne pus pas l’examiner plus en détail. Entrant dans le bâtiment, je le regardais saluer des gens en continuant de m’entrainer vers un lieu inconnu. En temps normal j’aurais eu peur mais papa était là donc tout irait bien. Nous finîmes par entrer dans une pièce très lumineuse et ce que je vis ne me plus pas vraiment. Des objets étincelants au soleil, plein d’objet. Je commençais à pleurer de peur à la vue de tous ces ustensiles mais un simple regard réprobateur de papa me fit les ravaler. C’est vrai, les Baskervilles ne pleurent pas, je n’en avais pas le droit.
Retenant mes larmes, j’obéis à ses ordres et fis ce qu’il souhaitait tel un petit pantin. Même lorsqu’il me planta une aiguille dans le bras, je ne bronchais pas car il me regardait et je sombrai dans un sommeil douloureux sans avoir lâchée une seule complainte. Papa devait être fier de moi.


***

Après quelque jours de délire, je me réveillais trempée de sueur, mon drap mouillé également mais tout cela m’importait peu car je vis quelque chose qui détrôna tout. Papa souriait, et ce n’est pas un bête sourire mais un sourire de fierté. Je lui rendis doucement avant de croasser un faible

« Je veux rentrer à la maison »

Je crois même avoir vu une larme couler le long de sa joue mais cela ne devait pas être possible, un Baskerville ça ne pleure pas, c’est lui qui me l’avais enseigné. Pour lui j’étais enfin sa fille, j’étais digne de son nom. J’avais survécu là où beaucoup avait échoué. Je méritais enfin mon nom de Andreas Aaron Andrew Baskerville. Notre relation avait franchi un cap.
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MessageSujet: Re: Une existence heureuse malgré les obstacles   Une existence heureuse malgré les obstacles Icon_minitimeJeu 12 Nov 2015 - 19:18

10 ans

Je commençais à en avoir marre. Mais réellement marre. Cela faisait bientôt deux heures que l’on revoyait cette satanée conjugaison qui, je le savais, ne servirais à rien dans l’avenir. Le présent du futur postérieur ou un truc du genre. Bref un truc ennuyeux que je n’avais que faire. Soupirant pour la énième fois de la matinée, je m’attirais les foudres de mon précepteur payé par Père qui me fit les gros yeux. Et dès qu’il eut le dos tourné, je lui répondis en lui tirant ma langue. Notre petit manège durait depuis une bonne heure et n’allait pas tarder à éclater.
Et c’est ce qui se passa, tout éclata.

-Mademoiselle Baskerville, veuillez-vous tenir tranquille et récité votre conjugaison.
-Non
-Comment ça ?!
-Je ne le ferais pas gros crapaud tout plein de bave.


J’en avais marre de lui, il était trop sévère. En plus je commençais à avoir mal dans le dos, conséquences de mon hybridation qui avait eu lieu il y a un an. Mais comme tout Baskerville, je ne m’étais jamais plains, je supportais. Je sautais de ma chaise, laissant mes affaires en vrac avant de m’enfuir en courant.

-Revenez ici Mademoiselle !
-Dans tes rêves chien galeux ! Retourne donc manger tes puces
, hurlais-je en courant.

Je ne m’arrêtais qu’une fois arrivé dans ma chambre et appuyer contre ma porte. Seulement là je repris mon souffle et soupirais. Il l’avait mérité cet idiot. Me redressant, je me hâtais d’enlever ma robe pour laisser mon dos respirer et qu’il ne soit plus comprimé. Cela faisait du bien. Par contre, ça allait barder pour moi, j’avais oublié le facteur Père. Ce que j’ignorais c’est qu’il était aujourd’hui à la maison et qu’il avait tout entendu, et donc qu’il n’allait pas apprécier mon insubordination.
Et je ne tardai pas à l’entendre monter les escaliers avant de se diriger vers ma chambre pour me sermonner et me faire la morale. Je n’eus même pas le courage de remettre ma robe correctement et donc l’accueillis, de dos, celui-ci dénudé.

-Je n’y retournerais pas. Il n’est pas pédagogue du tout. Désolé Père. Il a été doué pour m’apprendre les bases, mais j’en ai marre qu’il me considère encore comme une petite enfant à qui on apprend à lire et à écrire.

M’allongeant sur mon lit, je regardais le plafond, les larmes aux yeux, larmes qui ne tardèrent pas à dévaler mes joues.

-Je suis une Baskerville, mais c’est trop dur, il m’en demande trop, comme si je devais être parfaite dès le début. Même vous Père ne m’en demandez pas autant, et Dieu sais pourtant que vous êtes sévère, mais avec lui je devrais déjà exceller dans tout, je ne peux plus suivre. J’arrête, désolé de ne pas être à la hauteur de vos espérances.

Cela dit, je me mis de côté, lui offrant mon dos et continua à pleurer à la fois pour déverser ma frustration de ne pas répondre aux attentes mais aussi pour ma douleur latente dans mon dos que je ne pouvais pas exprimer. J'entendis Père soupirer face à mon comportement. Il est vrai qu'il m'avait déjà réprimandé la veille sur mon comportement et que j'avais récidiver. Alors que je m'attendais à subir le savon de ma vie, il se contenta juste de me tendre un verre d'eau où il avait dilué un calmant pour que je le prenne. Une fois cela fait, il le posa sur ma table de chevet pour prendre la parole.

« Je sais que ce qu’il te demande est compliqué et que tu n’y vois pas forcément d’intérêt, mais il le fait pour ton bien, comme moi je l’ai engagé pour ton bien. Tu es une fille intelligente Andreas, tu es capable d’apprendre ce qu’il t’enseigne, j’en suis persuadé, il suffit juste que tu t’en donnes les moyens. Mais tu as assez fait des tiennes aujourd’hui, je te laisse te reposer. Demain je veux que tu ailles t’excuser auprès du précepteur, sans quoi c’est moi qui vais râler. C’est bien clair ? »

Je hochais la tête, gardant pour moi le fait que en effet je n'y voyais pas d'avantage à apprendre ce qu'il voulais m'inculquer. Je savais qu'il voulait mon bien, il m'en montrais souvent la preuve, mais ce bien là je m'en serais passer. Le laissant m'embrasser sur le front, je finis de retirer ma robe avant de me glisser sous mes draps pour me reposer.


***

Ce passage fut ma première rébellion face aux adultes. Il en eu d’autre du même type quand j’avais un surplus d’émotion, mais aucune ne fut aussi virulente que celle-ci.

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MessageSujet: Re: Une existence heureuse malgré les obstacles   Une existence heureuse malgré les obstacles Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 21:30

Encore une cassette que j'ai pris à papa

Le bruit du tonnerre et de la pluie battante

Vingt-trois heures sonnaient ; Andrew bailla. Voilà plusieurs heures qu'ils rédigeaient ses rapports d'expérimentations de la semaine, et il n'en voyait plus le bout. Depuis quelques temps, les cobayes défilaient sur le billard, et parfois certains y laissaient leur peau. Dans qu'ils vivent ou non, chaque nouveau vampire et hybride avait le droit à son rapport.

Le médecin laissa reposer son crayon sur sa table, ne prenant pas la peine de finir la phrase qu'il était en train de rediger. Il se leva et étouffa un autre bâillement avant de sortir de son bureau en éteignant la lumière, puis il se dirigea vers sa chambre. En passant dans le couloir, il remarqua que la pluie créait un rideau opaque qui l'empêchait de voir au-delà de lui, chose à laquelle il n'avait pas prêté attention dans son bureau et qui ne l'affecta pas outre mesure.

A l'heure qu'il était, Andreas devait déjà dormir, l'orage ne devrait donc pas la déranger. Sur ses pensées, Andrew intégra son lit et s'allongea sur le flanc avant de fermer les yeux, s'assoupissant légèrement.

Mais alors qu'il somnolait, il entendit la porte de sa chambre grincer légèrement en s'ouvrant, et des pas se glisser dans la pièce sur la pointe des pieds, veillant à faire le moindre bruit possible. Andrew fronça les sourcils, l'esprit embrumé par le sommeil, mais finit par ouvrir un œil en reconnaissant le corps de sa fille s'allonger près de lui, sentant la peur à plein nez.

Il se retourna pour faire face à Andreas, qui, comme si cela pouvait rendre invisible sa présence, remonta la couverture jusqu'à son nez.

« Tu ne dors pas ? » commença-t-il. « Pourquoi tu es venue ? »

Andreas releva les yeux vers lui, visiblement peu rassurée. Avait-elle peur de se faire réprimander ? Mais au final, elle murmura tout de même d'une voix mal assurée :

« Je peux dormir avec toi cette nuit ? »

Andrew haussa les sourcils. Au même moment, un éclair illumina la pièce telle un flash, tandis que le tonnerre grondait, faisant couiner la jeune fille de peur.

« Je vois. » fit le vampire.

Andreas avait peur de l'orage, ce qui fit soupirer Andrew. La jeune fille allait sur ses onze ans, et il pensait être débarrassé de ce genre de phobie enfantine, mais apparement non.

« S'il te plaît papa... » insista la jeune hybride.
« Ce que tu peux être embêtante quand tu le veux. » râla Andrew.

Lui avait besoin de sommeil et n'avait pas envie de veiller sur sa fille jusqu'à ce qu'elle s'endorme, mais face à la crainte que laissaient transparaître ses yeux, il dût se résigner. Le lendemain Andreas avait une grosse journée qui l'attendait, et il ne se voyait pas lui crier dessus dès le matin pour qu'elle s'active si elle n'avait pas dormi de la nuit.

« Ca va pour une fois, mais à l'avenir j'aimerai que cet épisode ne se reproduise plus. » prévient-il.

Le soulagement prit place à l'inquiétude que les traits d'Andreas. Se rallongeant correctement, Andrew se remit dos à elle pour se rendormir. Mais le corps chaud de la jeune fille vint se blottir dans son dos, cherchant un contact physique avec lui, sûrement pour se rassurer. Soupirant une énième fois, le médecin se retourna à nouveau et laissa sa fille se blottir entre ses bras chauds. La serrant contre lui, il ferma les yeux, et s'endormi avec Andreas, oubliant le bruit du tonnerre et de la pluie battante.
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MessageSujet: Re: Une existence heureuse malgré les obstacles   Une existence heureuse malgré les obstacles Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 21:59

11 ans et quelques mois

Punaise, qu’est-ce que le réveil est dur, très dur. Je m’étais couché avec un mal de dos carabiné. C’était le seul point positif pour le moment, je n’avais plus mal. Voulant me redresser, je restais quelque instant coller au lit avant de pouvoir me lever. Qu’est-ce qu’il se passait donc pour que je ne puisse pas me lever directement. Ça sentait pas bon du tout cette histoire. Me regardant dans un miroir, je compris vite ce qui clochait et n’aima pas ça. Dans quoi je m’étais emmanché, comme si j’avais besoin de tout ça. Bon, deuxième point positif, je n’aurais pas cours aujourd’hui, pas dans cette état. Enfilant un débardeur dos nu, qui feraient crier la vertu de papa, je me dirigeais vers la salle de classe où je passais doucement la tête.

-Désolé monsieur, mais vous pouvez rentrer chez vous, vous ne me ferez pas cours aujourd’hui, un problème plus urgent à régler.

Puis sans attendre de plus ample remarques, je repartis dans l’autre sens et montais doucement les escaliers et toquais à la porte du bureau de papa. Je savais qu’il ne travaillait pas aujourd’hui, tout du moins qu’il n’était pas à son travail. Il partait toujours plus tard dans la journée.
Après avoir eu son signal, j’entrais dans la pièce et grimaça en le voyant faire les gros yeux à la vue de ma tenue.

-Désolé Père, mais je ne peut mettre que cette tenue dans mon état actuel. Pouvez-vous m’aider à le régler ? Je vous en serais reconnaissante.

Puis, sans un mot, je me retournais pour lui montrer mon dos, dos agrémenté de deux ailes de cygne repliés sur elle.

-Ce n’est pas gênant, je n’ai rien cassé et peut bouger comme je le souhaite mais disons que pour s’habiller ce n’est pas bien pratique. Pouvez-vous m’apprendre à les replier et les cacher ? Je sais que vos canines ne sont pas éternellement sortis, c’est peut-être le même système pour mes attributs d’hybride. Après je m’estime heureuse de ne pas être devenue un cygne entier. J’ai peur de ne pas pouvoir m’exprimer dans cette situation. Et si je ne sais pas contrôler mes ailes, je n’aurais pas su redevenir votre fille.

Je le regardais, curieuse d’obtenir son opinion, même si au vue de son visage il se serait passer de cette mésaventure.
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