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 Un empoisonnement... presque accidentel !

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AuteurMessage

Jesalynda Graziella


Jesalynda Graziella



Présages :
46

Race  :
Hybride (tigre blanc).

Métier  :
Elle déambule actuellement dans le pensionnat en tant qu'infirmière.

Nationalité  :
Italienne.

Inventaire  :
Seringue et boule de laine

Réputation  :
22 points.

Interne depuis le  :
20/09/2015


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MessageSujet: Un empoisonnement... presque accidentel !    Un empoisonnement... presque accidentel !  Icon_minitimeSam 14 Nov 2015 - 19:41

Lucas Hearts & Jesalynda Graziella



 



La colère. S’était un sentiment que l’on ne retrouvait pas souvent chez la brunette. De nature plutôt calme et posée, elle faisait partie de celles qui ne feraient pas de mal à une mouche, du moins pas volontairement, et encore moins sous se noyer dans les excuses durant dix bonnes minutes à la suite. En fait, la dernière fois qu’elle avait écrasé – sans le faire exprès bien sure – un escargot, elle s’était retenue de pleurer pendant cinq bonne minutes, la culpabilité de ce qu’elle venait de faire l’étouffant presque.


Et pourtant, ce jour là, elle n’était pas calme. Les joues rouges, les yeux brillants, n’importe qui n’aurait vu aucune différence par rapport à d’habitude – elle était après tout tellement timide qu’il était plutôt rare de la croiser sans rougeurs – ceux qui la connaissaient un minimum remarqueraient vite ses lèvres crispées et ses gestes un peu trop brusque par rapport à d’habitude – pas trop, parce que malgré sa maladresse, elle restait tout de même attentive aux douleurs des patients.


En effet, la veille, elle avait fait la rencontre d’un jeune homme, ou plutôt d’un jeune vampire, s’étant amusé à ennuyer une enfant – elle avait toujours été plus touchée par les enfants – puis qui était allé se désaltérer au cou de l’une des pensionnaires comme si de rien était. Jesalynda n’était pas une cafteuse, loin de là – de toute manière, elle n’était surement pas la mieux placée pour ce rôle. Pourtant, elle ne supportait pas les injustices, comme dans ce cas. Mais si la plupart du temps, elle se contentait de détourner le regard et de faire comme si de rien était – la pratique était certes lâche, mais cela lui évitait bien des situations compromettantes – elle avait cette fois décidé d’agir.


Et soudain, ce petit bout de femme qui ne demandait jamais rien à personne et se contentait d’être le plus transparente possible – ce qu’elle parvenait plutôt bien à faire, sauf lorsque l’on avait besoin d’une ordonnance, bien entendu – se transformait en un petit lutin diabolique. Façon de parler, bien sure…


S’était elle qui s’occupait de la distribution des poches de sang : sa collègue, Ren, étant humaine, il n’était pas prudent de la placer seule en compagnie de vampire, et Jesalynda était tout à fait d’accord avec cela. Cependant, il ce poste lui donnait une chance inouïe, puisqu’elle pouvait ainsi affecter les différents suceurs de sang de l’établissement.


Bien sure, on lui faisait suffisamment confiance pour ne pas s’en inquiéter. Et en temps normal, on aurait pu lui faire confiance. Sauf qu’elle avait toujours en travers de la gorge le comportement tout à fait déplacé du vampire de la veille, et qu’elle comptait bien lui faire payer.


Aussi, au déjeuner, alors qu’elle passait dans les tables pour distribuer les poches, elle te tendit une qu’elle venait de tirer spécialement. Les personnes volontaires au don de sang se présentaient tout les matins, de manière à ce que la morsure ne soit pas nécessaire, et que le sang soit encore chaud lorsqu’on le « servait ». Ainsi, Jesalynda avait pu injecter un peu de son sang dans la pochette. Pas beaucoup, bien sure, elle ne voulait pas te tuer, mais assez pour te rendre assez malade. Les effets n’étaient pas immédiats, ainsi, tu ne te rendrais compte de rien sur le moment.


Cependant, il y avait une chose qu’elle n’avait pas prévu… Etant infirmière, et hybride, s’était à elle de te soigner en cas de problème. Et c’est ainsi que, lorsque tu vins faire une apparition à l’infirmerie, elle fronça les sourcils. Zut… je n’avais pas pensé à cela.


Décidant de jouer le jeu, elle s’approcha, assez surprise – elle n’avait pas besoin de feindre puisqu’elle était effectivement surprise que tu sois venu te présenter ici – et demanda*


-Monsieur Hearts, je peux faire quelque chose pour vous ?


*Elle ne te regardait pas dans les yeux, certes, mais était suffisamment en colère contre toi pour ne pas les garder vissés au sol : les yeux fixés sur un point au dessus de ton épaule, elle gardait pour une fois la tête haute.


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Lucas Hearts


Lucas Hearts
Pnj


Présages :
82

Race  :
Vampire (nouveau-né).

Métier  :
Vagabond (à la recherche de victimes).

Nationalité  :
Anglais.

Inventaire  :
Ca vous regarde pas wesh

Réputation  :
15 points.

Interne depuis le  :
28/07/2015


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MessageSujet: Re: Un empoisonnement... presque accidentel !    Un empoisonnement... presque accidentel !  Icon_minitimeDim 15 Nov 2015 - 14:01





1

un empoisonnement...presque accidentel !
Mwith Jesalynda GraziellaN

Le sang... y a que ça de vrai !
C'est pour ça que je vie. Et c'est pour ça que je pourrais mourir... enfin, techniquement, je le suis déjà: c'est pour ça que risquer ma vie est devenu pour moi un signe de défi. Après tout, je ne risque absolument rien, la mort est devenu mon amie la plus proche, me côtoyant chaque jours, restant à mes côtés pour le restant de ma longue, très longue vie. J'ai toute l'éternité devant moi, maintenant, alors la meilleure des choses, c'est d'en profiter un maximum !

C'est justement pour cela que j'aime torturer le monde: un enfant un peu trop bruyant, un ado un peu trop confiant ou encore un chasseur un peu trop téméraire. J'aime à les voir se tordre de douleur, impuissant face à ma force surhumaine... J'aime être ce que je suis: un monstre pour les uns, un sujet pour les autres. Mais une créature de la nuit aux pouvoirs extraordinaire pour moi ! Incontrôlable. Imprévisible.

J'aime le calme - étrange non? - alors un enfant me braillant dans les oreilles... Non merci ! C'est pourquoi, hier, j'en ai martyrisé un, trop bruyant à mon goût... Elle s'est vite tu, ce qui n'est pas pour me déplaire mais j'aime quand ma victime résiste un minimum: c'était trop rapide à mon goût à ce moment là...

Puis une des pensionnaire de cet institut pourri est passée devant moi, et ma faim s'est immédiatement réveillée: cette fille sentait divinement bon et mes canines ne tardèrent pas à sortir. Je passais ma langue, effleurant le bout de mes longues dents de vampires, chatouillant ainsi mes crocs sensibles. Je lâchais la gamine non sans l'effrayer en partant, puis saisis le bras de ma future proie. C'était trop facile ! La regardant droit dans les yeux, je la soumettais à ma merci. Je n'avais plus qu'à me servir grassement, les gémissement de la jeune fille résonnant dans mes oreilles. Un délice !

Puis je la laissais, non sans lui effacer la mémoire avant de partir - je ne voulais pas me faire engueuler, j'ai ma fierté tout de même !

Aujourd'hui, j'ai encore faim - comme d'habitude j'ai envie de dire, je suis encore un nouveau-né après tout - alors je me dirige vers le seul endroit que j'aime fréquenter dans ce Pensionnat : la cantine. Des poches de sang sont distribuées à chaque repas pour toutes créatures de la nuit le réclamant. Je n'aime pas particulièrement cette façon de servir ce nectar, je préfère largement lorsque je le prends à la source: bien frais avec un corps se contractant sous la douleur pour me tenir compagnie ! Mais bon, quand la flemmardise nous tient... que voulez vous.

C'est pourquoi, en attendant que l'infirmière - assez à mon goût, je dois le dire - nous amène ces poches, je m'assois sur une chaise, éloignée des autres vampires également attablés. Je n'aime pas trainer avec mes semblables, je suis un solitaire qui n'obéit qu'à son propre chef: moi !

Enfin, la femme arriva, pleins de poches de sang dans les bras, assez encombrée. Elle avançait maladroitement, comme à son habitude en fait. Elle s'avança vers moi et m'en tendit une, le regard baissé, vers le sol. Je la regardais, mon sourire en coin apparaissant sur mes lèvres puis saisis la poche avant de l'ouvrir et d'ingurgiter tout le sang se trouvant à l'intérieur.

Bizarrement, il avait un autre goût que celui des autres jours... Mais bon, ce n'est peut-être qu'un sentiment venu tout droit de mon imagination: la faim me faisait croire à n'importe quoi... Donc après avoir finis ma dégustation je décidais de partir de cet endroit un peu trop bondé. Rien de tel que d'errer dans les couloirs et d'observer. Un de mes passe-temps favoris d'ailleurs !

Puis soudainement, mon ventre me fit atrocement souffrir. Qu'est ce qui se passe ? Mon estomac se tordait et je ne pus retenir un gémissement: heureusement qu'il n'y avait personne aux alentours... Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi? J'agrippais mon ventre d'une main, l'autre occupée à me maintenir debout, s'accrochant au mur.

C'était comme si quelque chose se propageait dans tous mes membres, me paralysant presque. Malgré mon côté vampirique, je ne pouvais guérir. Serrant les dents pour éviter qu'un autre bruit ne me trahisse et ne s'échappe de ma gorge en feu, je me dirige vers l'infirmerie: la belle serrait sans doute là... et me soignerait par la même occasion !

Péniblement, j'entre dans la pièce d'un blanc immaculé - trop lumineux pour moi - et me retrouva face à la jeune femme de tout à l'heure: elle me regardait (pas dans les yeux non) l’œil surprit.

" Monsieur Hearts, je peux faire quelque chose pour vous ? " me demanda-t-elle d'une voix reflétant son étonnement.

Malgré la douleur que j'éprouvais, je parviens à lui répondre avec mon air narquois de d'habitude:

" Timide, hein ! je ricane, bref, disons que j'ai quelques petits soucis en ce moment... "

Je la regardais non sans masquer ma grimace apparaissant en même temps que ma douleur.

" Peut-être pourrez vous m'aider ? " lui dis-je, un sourire en coin au bord des lèvres.

U
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