Sujet: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Mer 23 Déc 2015 - 22:27
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
with Karamel & Aexander
Vingt-deux heures. Le pensionnat avait un couvre-feu. Tout chuchotement était interdit. Cependant, le couvre-feu n'était pas toujours respecté par les pensionnaires. Les chambres étaient toutes des chambres collectives, ainsi l'intimité de chaque personne était limitée, et toute relation charnelle était évitée au maximum. Cependant, la preuve en est ce soir, les pensionnaires ne respectent pas toujours cette règle, et Alexander s'était retrouvé seul dans ses appartements. En effet, mise à part l’altercation qu'il avait eu l'autre fois avec Alexandra Hilliard, le jeune homme ne connaissait personne d'autre que ses "colocataires". Les règles se voulaient également strictes, puisque la présence dans les dortoirs était interdite avant le couvre-feu, sous peine de dormir dehors. De plus, l'invitation d'amis, homme ou femme, était également proscrite.
Alexander Pierce était alors seul dans ses appartements, les personnes avec qui il partageait sa chambre étaient tous partis, pour différentes raisons que nous ne savons pas, et que nous ne voulons pas savoir - Vous voyez c'que j'veux dire. La chambre, bien que vide, était composée de quatre lits. Ils n'étaient pas superposés, ils étaient tout simple. Les draps étaient blanc - Gare aux traces de frein. Il y avait d'ailleurs une fenêtre entre les lits pour illuminer la pièce, et cette fenêtre se fermait par un volet en bois des plus pratiques et des moins technologiques. Passer par la fenêtre durant la nuit était une mauvaise idée, puisque les mécanismes n'étaient pas huilés, et faisaient énormément de bruits, pouvant réveillé les pensionnaires tout autant que les gardes. Dans tous les cas, la meilleure manière d'entrer dans une des chambres du pensionnat était de passer par la porte d'entrée, comme tout le monde.
Alexander était alors assis sur le lit, repensant encore à ce qu'il s'était passé durant cette journée. Il repensait au jour où tout a basculé, repensait à son ancienne vie, ne sachant encore quelle période de sa vie lui plaisait le plus : Celle où il se défonçait tous les jours avec son meilleur amis, ou celle où il était devenu avocat, et se baladait tous les jours avec un costard qu'il porte encore actuellement. Mais n'allez pas croire que cet homme dort tout habillé. Non. Et d'ailleurs, à cette heure il était conseillé de dormir, sous peine d'avoir, encore une fois, des problèmes avec les gardes - Quelle vie de merde ... - Il se leva alors doucement, laissant partir une longue expiration digne d'un ennui les plus total, puis retira sa veste, suivit de sa chemise dévoilant alors ainsi un corps non musclé, non dessiné, mais assez maigre. Un corps banal, en fait. Cependant, quelque chose lui revint en tête. Et effet, il n'avait pas encore fermé à clé la porte de son dortoir. Pour ceux qui n'étaient pas encore revenu, tant pis pour eux, de toutes façons ils avaient sans doute bien mieux à faire à l'heure qu'il est que de dormir seul. Alex' se tourna alors vers la porte, prêt à verrouiller cette dernière ...
Karamel Iwkyod
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Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Mer 23 Déc 2015 - 23:33
I will eat you
You had one job ✧Karamel avait eu ce qu'on pouvait qualifier de "bonne journée". Tout c'était bien passé à la fac, elle avait fait son service jusqu'à 21h45 et elle était rentrée avant le couvre-feu à l'internat, ce qui faisait une journée en somme bien remplie, et elle n'avait eu aucune altercation, que ce soit avec les professeurs, les scientifiques de l'expérience, ou encore la police. L'humeur de la jeune femme était donc positive, lorsqu'elle entra dans sa chambre, après avoir pris sa douche dans la salle d'eau commune. Les autres personnes de son dortoir étaient déjà au complet et jouaient tranquillement aux cartes sur un lit. L'hybride jeta un regard dans leur direction sans trop s'attarder sur ce qu'ils faisaient. Elle jeta son sac sur son lit et attrapant son téléphone, elle passa rapidement en revue ses messages. Son visage s'attarda sur l'un d'eux, et on pu lire la contrariété sur son visage. Manifestement, elle avait oublié de faire quelque chose d'important, et on venait de lui rappeler. La jeune femme glissa son téléphone dans la poche de sa veste en cuir et se dirigea de nouveau vers la porte. Les regards des autres convergèrent vers elle et, même de dos, elle sentit leur poids sur son dos. Oui elle ne respectait pas le couvre-feu, mais ce n'était pas si grave, personne ne le faisait, et Karamel avait souvent des choses à régler le soir, pour son boss notamment.
La jeune femme, tout de noir vêtue, sortie dans le couloir silencieux et sombre de son étage, et se dirigea vers les toilettes, rasant les murs telle une ombre. Elle y entra, regarda autour d'elle, vérifia que personne n'était là et s'approcha de la fenêtre. Elle n'était pas très large, et assez haute, mais en montant sur le radiateur, Karamel pourrait s'y glisser sans trop de difficultés, et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit. Une fois dehors, elle posa ses pieds sur le rebord de la margelle de pierre qui se trouvait devant la fenêtre et laissa sortir ses griffes au niveau de ses mains : c'était toujours plus pratique pour escalader. Selon les calculs de Karamel, la chambre qu'elle devait atteindre se trouvait deux étages au dessus, une diagonale sur la droite. Elle entreprit donc son ascension, son agilité, ses griffes et son habitude d'escalader les bâtiments l'aidèrent pour beaucoup. Lorsqu'elle arriva à ladite fenêtre, elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Il n'y avait personne, si ce n'était un homme, de dos, uniquement vêtu d'un pantalon de costume, qui s'avançait près de la porte. Et cet homme c'était sa cible. Karamel introduisit dans la fente de la fenêtre une fine lame, et souleva le loquet, qui céda sans trop lui poser de problème. En silence, Karamel poussa la battant de la fenêtre et entra dans la pièce. Elle referma discrètement derrière elle. C'est à ce moment là que l'homme verrouilla la porte. Synchronisation parfaite : il n'entendit pas le bruit de la fenêtre, et lorsqu'il se retourna, probablement pour regagner son lit, Karamel était assise sur le lit, une jambe croisée par dessus l'autre, une lueur malicieuse dans les yeux et un rictus carnassier sur les lèvres. Elle jaugea l'homme de la tête au pied, il n'y avait aucun doute, c'était bien lui qu'elle devait traquer.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 0:22
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
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Alexander s'était donc dirigé vers la porte, clé en main. Une fois arrivé devant celle-ci, le jeune homme leva légèrement le bras, positionnant la clé devant la serrure, la pénétrant délicatement et doucement avec sa clé pour au final exécuter un petit mouvement circulaire avec son avant-bras afin de faire tourner la clé dans la serrure, et de verrouiller la porte. Ainsi, plus personne ne pouvait entrer, et il semblait logique que personne n'ai pu entrer avant puisqu'Alexander l'aurait certainement vu, à moins de passer par la fenêtre.
Le jeune homme renifla un petit coup, se grattant ensuite la narine droite d'une manière nonchalante, ce qui faisait contraste avec l'image qu'il pouvait envoyer de lui. En effet, derrière l'image de fils à papa se cachait un homme, un vrai, qui chiait et pissait comme tous les autres hommes. Cependant, cette image de lui même, il n'en voulait pas, il était alors très rare qu'il se laissait apercevoir dans des moments gênants comme celui-là. Il fit ensuite deux petits pas en arrière, l'air satisfait d'avoir verrouillé la porte. En effet, il allait dormir seul, sans ces gars malpropres qui ronflaient toujours aux abords de minuit et dérangeaient les nuits du jeune Pierce.
Puis, une fois qu'il avait prit un peu de recul face à cette porte maintenant verrouillée, Alexander se retourna, et orienta son regard vers cette femme blonde, agréable à l'oeil - Comme à peu près toutes les femmes du pensionnat, vive la sélection naturelle ! - mais sa réaction ne fut pas très discrète. L'homme, pourtant peu expressif, fit des yeux bien rond, montrant alors de la surprise sur son visage, et laissa tomber ses clés. Le bruit de fer qui se heurte contre le sol se fit entendre dans tout l'appartement. Après une petite seconde de surprise, le jeune homme reprit ses esprits, et afficha un léger sourire aux lèvres, comme pour faire une blague assez douteuse.
Et bien dites-donc ! Vous me rendez toutes choses ! Disait-il avec assurance pendant que son coeur battait la chamade. En effet, comme avec Alexandra la fois passée, le jeune homme avait peur, mais tentait de toutes son âme de la cacher à son interlocutrice. Par ces mots, il désignait sa réaction de surprise, en effet, il ne l'avait pas vu entrer, et c'était surprenant. Mais il ne souhaitait pas se montrer faible, et l'attaquait presque de manière perverse dans le même temps. Tout cela dans une même phrase, c'était plutôt bien pensé ! Ainsi, il n'avait pas perdu son habitude de répondre à la provocation par la provocation. Cependant, cette fois, il avait attaqué le premier, et la réponse de cette belle demoiselle se faisait attendre.
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Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 12:48
I will eat you
Welcome in a hybrid world ✧ Karamel vit la stupéfaction du jeune homme. Ses yeux étaient arrondis par la surprise et il en avait même lâché ses clefs. La première réaction de Karamel eut été de sourire, voire de rire, mais elle conserva cette expression malsaine qu'elle arborait depuis qu'elle était entrée dans la pièce. L'homme avait tout l'air d'un agneau apeuré pris en flagrant délit dans son intimité. La dealeuse était intriguée par le comportement de son interlocuteur. Destabilisé au premier abord, l'homme sembla reprendre ses esprits, comme si cela lui paraissait tout à fait normal que cette femme inconnue se retrouve dans sa chambre au milieu de la nuit, alors que toutes les issues sont fermées. Il esquissa ce qui semblait être un sourire empli d'assurance, mais qui traduisait l'envie de cacher quelque chose de plus profond, du stress, de la peur ? Karamel ne saurait le dire. Cette impression qu'il ne maîtrisait pas la situation se renforça lorsqu'il parla. Il semblait à Karamel que l'homme portait un masque d'assurance mais fissuré par endroits, et on sentait une pointe de bluff dans ses paroles.
Karamel décroisa lentement ses jambes en passant l'une par dessus l'autre avec grâce. Elle se redressa délicatement et s'avança d'une démarche féline vers l'inconnu. Arrivée à sa hauteur elle se baissa, se saisit de sa main droite, des clefs qui étaient tombées sur le sol, et se redressa. Elle était si près de l'homme qu'elle entendait sa respiration et que leur deux corps se touchaient presque. Elle plongea son regard de braise dans celui de son interlocuteur et d'un geste léger, agita les clefs au niveau de son bras, dans un cliquetis métallique qui brisa le silence pesant qui s'était installé dans la pièce. "Auriez vous perdu quelque chose ?" murmura t-elle comme pour ne pas briser l'ambiance perverse qui s'était installée entre eux. Les lèvres de la jeune femme s'étirèrent de chaque côté de son visage dévoilant une dentition parfaite.
Son regard ne quitta pas les yeux de l'homme même si elle avait envie de le dévorer, ses pulsions animales rêvant de prendre le dessus. Cependant, elle devait garder le contrôle, pour finir le job. Une fois cela fait, elle pourrait céder à ses pulsions, quelles qu'elles soient, en se rendant en ville pour "décompresser". Karamel laissa ses rêveries de côté, se concentrant sur sa tâche première, ne laissant rien d'autre pénétrer son esprit que son besoin d'obéir à son boss.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 13:43
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
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Alexander observait sans relâche la jeune femme s'approcher. Elle avait une démarche féline, ce qui pouvait tout à fait convenir à un hybride, mi-homme mi-félin. Les hybrides de ce types étaient sans aucun doutes les plus présents sur l'île, tout comme les hybrides oiseaux. Qui n'a jamais voulu être un chat, pour voir la nuit, et faire des cascades en retombant toujours sur ses pattes ? Qui n'a jamais rêvé de voler ?. Alexander se trompait peut-être quant à l'animal qu'elle représentait, mais elle son animal était certainement un félin. Cela pourrait d'ailleurs expliquer comment elle aurait pu entrer, et le fait qu'elle n'ai fait aucun bruit. Les félins, qu'ils chassent ou non, sont pour la plupart silencieux dans leur déplacement. Les chats ont toujours tendance à monter sur les rideaux, elle avait escaladé l'immeuble pour passer par la fenêtre, serait-elle une chatte ? Il allait peut-être découvrir cela plus tard. Pour le moment, il avait d'autres chats à fouetter ! Elle s'était approchée de lui, et avait secoué doucement les clés au niveau de son bras, ainsi retentissait un bruit de métal plutôt aiguë. Elle avait également murmuré, répondant ainsi à la provocation d'Alexander par une même provocation. De plus, elle n'avait pas brisé le silence qui s'était imposé après les bruits de clés.
Alors elle aimait jouer au bluff. De plus, elle ne semblait pas vouloir tuer notre cher personnage, bien qu'elle pouvait en avoir envie sous sa forme féline. Si elle le voulait comme repas, elle l'aurait sans doute déjà fait. Quoi qu'il en soit cette discussion était dangereuse. Mais Alexander avait bien l'intention de s'imposer, même s'il n'était pas capable d'escalader les murs comme elle le faisait. Sa peur était bien ancrée au fond de lui, mais l'on pouvait s'en apercevoir lorsqu'on s'attardait un peu plus au battement de son coeur. La jeune femme pouvait sûrement sentir ses battements qui s'étaient intensifiés lorsqu'elle s'était approchée de lui. Ce n'était donc pas du tout le moment de se montrer faible. Alexander allait répliquer, comme à son habitude.
" Oui, vous pourriez peut-être m'amener mes vêtements, à côté de mon lit, que je sois plus présentable. " Dit-il. Cependant, sa réplique n'était pas terminée. Il se pencha doucement vers Karamel, se collant presque contre elle, frôlant sa joue avec la sienne, pour finalement déposer un léger murmure d'autant plus provocateur que précédemment. " ou à défaut, une capote ..."
Cette réplique était des plus maline et calculatrice. Le jeune brun savait que si cette femme était venue ce soir, c'était pour une raison, sinon pourquoi aurait-elle pris toutes ces précautions ? Ainsi, le jeune homme pouvait vérifier si la jeune femme comptait effectuer le pêcher originel, ou si ses intentions étaient toutes autres. Dans les deux cas, Alexander était un homme remplit de surprises, et elle allait être surprise, ça n'en fait aucun doute.
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Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 15:04
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Who do you think I am ? ✧Karamel était si proche de l'homme qu'elle pouvait entendre les battements de son coeur et sa respiration irrégulière qui témoignait de son incapacité à être maître de ce qu'il ressentait. Cependant, il maîtrisait plutôt bien la situation pour un être humain. Oui parce qu'il était humain, Karamel en était persuadée. Les vampires avaient des battements de coeurs beaucoup plus lents que ceux là et les hybrides étaient pour la plupart, capable de gérer les battements pour ne pas être trahis par leurs émotions. Les humains eux étaient trop souvent guidés par un sentiment de peur qui s'estompait quand ils les affrontaient. Karamel n'avait pas souvent eu peur dans sa vie, mais son hybridation lui avait permis de penser que plus personne ne pourrait lui faire du mal : jamais. Alors la peur était partie progressivement, et elle s'était sentie en sécurité. Et l'homme en face de lui ne l'était pas, pas du tout même.
Karamel resserra ses doigts autour du métal froid des clefs et les glissa dans sa poche. L'homme parla à nouveau. Pourquoi parlait il encore ? Il devait se taire et écouter, ou alors se repentir. Karamel écouta sa voix calme avant qu'il ne se penche vers son oreille, leurs joues se frôlant, tout en lui incitant des idées qui étaient tout autres que celles pour lesquelles Karamel était venue. La jeune femme sentit l'odeur de son interlocuteur et la classa dans sa tête. Karamel émit un sourire malsain et retira sa veste de cuir et son débardeur noir. Elle se retrouva alors à demi vêtue, son corps presque contre celui de l'homme, si près qu'elle sentait la chaleur qui s'en dégageait, et contre toute attente, elle lui tendit son débardeur avant de remettre sa veste de cuir. Elle avait jeté un oeil au corps de l'inconnu, et il était assez malingre pour rentrer dans le débardeur de la jeune femme. Un rictus victorieux s'afficha sur son visage tendit qu'elle posait un doigt sur le torse du garçon "Vous devriez essayer le noir" susurra t-elle en faisant passer son doigt de haut en bas sur sa peau, comme si elle allait le découper. Karamel pouvait parfois paraître carnassière et cela depuis qu'elle était née, son hybridation n'y avait rien changé. Paraître sauvage permettait à la fois les bons coups au lit et d'inspirer une sorte de crainte aux gens, ce qui forçait le respect, et c'était le quotidien de Karamel, cette sauvagerie de la rue qui la caractérisait lui permettait de s'imposer et les gens la respectaient pour ça. Son regard ne quittait pas celui de l'homme.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 16:07
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
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Le jeune femme, contre tout attente, avait bien réagit. Beaucoup se serait brusquées face à tant de machisme, ou tant de franchise. Alexander lui avait manqué de respect, et la jeune femme lui avait rendu la monnaie de sa pièce comme il le fallait. La suite des événements se révélaient intéressants. La peur du jene brun s'était alors estompée, son coeur battait alors moins fort : Elle n'allait pas le tuer. Il se sentait en sécurité dans cette discussion pourtant dangereuse. La raison est simple : Elle répondait à ses provocation par la même provocation, et Alexander n'ira jamais la provoquer sur un terrain qu'il ne contrôle pas. Dans ce cas, il n'ira jamais la provoquer en duel, sous peine de mourir sous ses griffures. Cependant, il pouvait la guider encore jusqu'à ces idées les plus perverses. Dans ce domaine ils étaient tous les deux au même niveau.
Le jeune homme délecta du regard le corps de Karamel qui s'était à moitier dévoilée. Elle avait un corps dont pouvait rêver plusieurs hommes, c'était assez tentant. D'autant plus qu'elle avait un air encore plus sexy lorsqu'elle remit sa veste de cuir noir par dessus. Ainsi elle avait un air rebelle qui plaisait à Pierce. Ses actes furent également provocateurs. Elle lui tendait son débardeur, l'invitant alors à le mettre pour s'essayer au noir. Son doigt qui glissait sur son corps lui avait également procuré une vague de frissons, sentiment incontrôlable de l'humain qu'est le désir d'un plaisir digne du plus grand des plaisirs, encore plus plaisant encore que l'effet de l'endorphine lors d'une morsure de vampire - Petit clin d'oeil à Alexandra !.
L'homme prit alors le débardeur, le regardant d'un air assez satisfait. Il était plutôt joli, d'un noir profond et conviendrait effectivement à la carrure du jeune homme puisqu'il n'était vraiment pas gros. D'un seul coup, assez rapide et assez brusque, il déposa le débardeur par dessus son épaule. " Je m'y collerai sans doute un peu plus tard dans la semaine " Lança-t-il à son interlocutrice. Un clin d'oeil vint également conclure ces belles paroles, et cette provocation qui ne semblait pas avoir de limite. " Si vous êtes sage, vous aurez le droit de porter ma chemise demain au petit-déjeuné " continua-t-il. Un petit rire vint accompagner ces paroles, ainsi qu'un léger sourire bien pervers et provocateur.
Cependant, après les dires vinrent les actes. Le jeune homme observait le corps de la jeune dame sans aucune gêne, scrutant ses moindres formes, jusqu'à finalement poser une main sur sa côte dénudée, par dessous sa veste en cuir, pour laisser une légère caresse vers le bas, s'arrêtant au niveau de ses hanches, affichant un regard comme désireux. Pour finir, il posa son pouce sur la joue de la jeune femme, laissant également une légère et rapide caresse, concluant sa provocation par un murmure. " Il semblerait que vous seriez d'autant plus irrésistible avec ma chemise "
L'on pouvait prendre cela comme un compliment. Et s'en était un ! Mais l'on aurait pas tord non plus si l'on prenait cela pour une attaque. En effet, ce franc parlé et cette provocation pouvait traduire une insolence que beaucoup ne pourraient supporter.
Karamel Iwkyod
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Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 16:59
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You thought I was that kind of girl ? ✧L'atmosphère de peur qui régnait autour du garçon semblait s'amenuiser ce qui fit sourire intérieurement Karamel. Etait il en confiance ? Ou fallait il en faire encore plus pour qu'il baisse totalement la garde ? Karamel avait senti le frisson qui parcourait le corps de celui qui se tenait en face d'elle, lorsque leurs deux êtres étaient entrés en contact par la simple pression de son doigt sur son torse. Il se saisit du débardeur et le mit promptement sur son épaule. L'action rapide contrastait fortement avec le calme de la pièce, et Karamel remarqua qu'il ne contrôlait pas tout. Etant un homme, il avait ces pulsions qu'on tous les hommes lorsqu'ils se retrouvent face à des femmes attirantes, seuls dans une pièce, que ce soit tard le soir ou non. C'étaient des pulsions malsaines auxquelles chacun désirait ardemment céder, pour retrouver le plaisir de deux corps chauds l'un contre l'autre, enlacés dans une union charnelle. Mais Karamel savait repousser ce qui montait en elle, mieux que les hommes très certainement, et cette situation représentait pour les deux jeunes gens une sorte de jeu pervers dont la fin était incertaine.
Les paroles du garçon étaient accompagnées d'un clin d'oeil, d'un sourire, tout ce qui rendait folle les jeunes adolescentes de seize ans, et qui ennuyait plus qu'autre chose les femmes de la trempe de Karamel. Elle entendit un petit rire, entre perversité et machiavélisme, qui manqua de peu de lui arracher un sourire tout aussi déplacé que les paroles du jeunes homme sur lesquelles elle s'attardait peu. Les hommes étaient tous des beaux parleurs quand il s'agissait d'attirer une femme dans leur lit, mais notre jeune femme n'était pas du genre à se laisser impressionner par trois sous entendus bien tournés. Elle voyait bien que l'homme regardait avidemment la moindre petite parcelle de sa peau, ses formes, et se laissa approcher sans repousser la caresse que l'homme fit sur le long de son côté, jusqu'à sa hanche. Le contact paraîssait comme innapropriée, et Karamel se rendit compte qu'il faisait chaud, en sentant les doigts tièdes sur son corps. Cependant, elle sentit à peine la légère caresse accompagnée de paroles provocatrices, que l'homme déposa sur sa joue. C'était trop subtil pour qu'elle le relève, trop concentrée sur ses propres pensées.
Karamel posa ses deux mains à plat sur haut du corps de l'homme, juste en dessous de ses épaules, et émis une pression suffisante pour le faire reculer contre le mur, et tandis ce qu'elle avançait, son corps très proche de celui de son interlocuteur, elle sentit la tension monter d'un cran, toute comme la température de leurs corps. Une fois que l'homme fut contre le mur, Karamel retira sa main gauche et la passa derrière son propre corps, attrapant rapidement son couteau qu'elle cachait le long de sa ceinture, tout en mordillant sa lèvre inférieure avant de sourire de toutes ses dents lorsque la lame de son poignard se posa sur le cou du jeune homme. Tout c'était passé très rapidement et Karamel s'était assurée que l'homme ne puisse pas bouger, sans quoi la lame trancherait sa jugulaire. La dealeuse voulait retrouver ce sentiment de peur qui s'était évanoui, elle voulait qu'il ressente le danger, et que l'adrénaline le fasse changer de comportement, mais il avait l'air bien trop calme et maître de lui pour cela, et s'il fallait qu'elle pousse plus loin sa dangerosité, elle le ferait. Vous avez de l'audace pour un avocat... murmura t-elle sans bouger, son couteau toujours appuyé sur la gorge de l'homme, un sourire sadique affiché sur son visage angélique.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 17:21
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
with Karamel & Aexander
La jeune femme s'était enfin montrée sous son vrai jour. En peu de temps, Alexander s'était fait propulser contre le mur. Sur le coup, il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. Il reprit alors tous ces esprits seulement lorsque la lame menaçait sa gorge comme beaucoup d'autres lames l'avaient fait auparavant. La peur revint alors d'un coup. Les battements de son coeur s'accélèrent encore une fois, mais le visage du jeune homme resta inchangé. Il avait cette manière de regarder le danger qui pouvait paraître insensible, mais il n'en n'était rien. Tout comme les autres humains la peur était une faiblesse qu'il ressentait par rapport aux sujet d'experience. Cependant, il luttait pour ne pas la montrer.
" Je commençais à croire que vous alliez me donner ma chemise " Après ces paroles, le jeune homme afficha un air légèrement déçu et moqueur. En effet, il voyait bien qu'elle avait une grande envie de le tuer. Mais en y réfléchissant quelques secondes, il semble logique que si elle le souhaitait vraiment elle l'aurait sans doute déjà fait. Elle ne l'aurait même pas laissé répliquer. Alexander avait peur, mais ne paniquait donc pas.
Il était actuellement dans une position de faiblesse, il fallait donc se montrer encore plus fort qu'auparavant. Et Pierce en avait dans le caleçon. " Vous ne vous êtes jamais demandé j'étais toujours en vie, au beau milieu de toutes ces créatures ? " Par les créatures il visait les vampires, les hybrides. Cette fois, ce n'était plus du bluff, mais une triste réalité. S'il était encore en vie depuis la catastrophe, c'était grâce à son audace. Il n'était peut être pas fort mentalement, mais il savait s'y prendre quand il s'agissait de sauver sa peau. Il fallait alors trouver quelque chose pour calmer le jeu. Dévier la conversation ? Non. Se débattre ? Alexander se couperait certainement la carotide lui même s'il se débattait. La meilleure solution était de coopérer, accepter d'être le dominé pour cette fois, pour mieux revenir ensuite.
" Vous savez, j'aime les femmes dans votre genre. Les dominatrices, c'est l'pied ! Un léger rire nerveux se fit entendre depuis la bouche du jeune homme. Non seulement il avait le couteau à la gorge, mais en plus il continuait ses provocations. " Mais j'imagine que vous n'êtes pas venue pour cela. Vous avez une réclamation à faire ? " Il se montrait enfin diplomate. Il cherchait enfin à l'écouter après ces multiples provocations, et il était temps.
L'on pouvait voir par l'intonation de sa voix qu'il avait perdu de l'assurance, et qu'il n'avait pas envie de mourir ici. Mais toutes ces choses, Alexander est bien trop fier pour se l'avouer ne serait-ce que lui même. De plus, afin de montrer qu'il n'allait pas résister, et se laisser emmener vers n'importe quelle issue, Pierce se détendit complètement, comme lorsque l'on cherche à dormir. Il avait d'ailleurs fermé les yeux, non pas parce qu'il était sur de ce qu'il faisait, mais pour mieux ressentir le corps de la jeune femme qui était si proche du sien, bien que dans son dos, et ressentir encore un peu plus ce besoin de survivre que lui donne cette lame menaçante.
Karamel Iwkyod
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Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 17:57
I will eat you
Cause I am... ✧Karamel tendit l'oreille et entendit l'accélération des battements du coeur de sa proie. Cela faisait monter en elle la joie intense du prédateur et ses instincts auraient voulu reprendre le desus, mais elle se montra parfaitement calme, pensant probablement pouvoir jouer avec sa victime plus tard dans la soirée. La respiration contrôlée du jeune homme prouva à Karamel qu'il tentait de porter un masque qui masquait ses émotions, et il ne se débrouillait pas trop mal. Cependant le jeu n'était pas équitable, leurs forces n'étaient pas comparable, et Karamel pouvaient entendre distinctement les battements de son coeur et la pulsation artérielle de son cou. Il tenta alors une touche d'humour, preuve qu'il ne savait pas réellement comment réagir, et symbole de sa nature humaine décidée à tourner au rire sa peur pour ne plus y penser. Pourquoi pas, c'était une façon comme une autre de fuir nos frayeurs...
Il parla ensuite des créatures. Ah... Etait il intéressé par quoi que ce soit ? Pensait il qu'elle était une hybride ? Elle ne le niait pas, mais pensa que le cacher aurait pu faire partie du jeu, pourrait toujours, puisqu'elle n'avait pas usé de sa force, mais seulement de sa taille plus petite, pour placer correctement le couteau sur sa gorge. Ce n'était pas très compliqué, et chaque jeune de la rue pourrait vous l'apprendre. Restait l'explication de son arrivée dans la chambre, facile à démontrer également lorsque l'on se rend compte qu'un bâtiment en pierre n'est pas si compliqué à escalader. Mais Karamel sentait que son esprit s'évadait à nouveau. Cela lui arrivait souvent en ce moment, et ses troubles de concentration la perdaient parfois en examen. Elle se ressaisit donc intérieurement, pour se concentrer au maximum sur l'homme qui se tenait en face d'elle. Pourtant il continua de parler, voulant à tout prix oublier la position de faiblesse dans laquelle il se trouvait. C'était bien essayé, et les provocations amusaient Karamel. Cette dernière le laissa terminer son flot de paroles avant d'être pleinement sûre d'avoir toute son attention.
Le coeur continua de battre rapidement jusqu'à ce que l'homme ferme les yeux, son corps se détendit et Karamel manqua de lui mettre une gifle pour qu'il réouvre les yeux. Mais elle se retint, conservant ce plaisir malsain de le frapper pour plus tard. Je suis ici pour ton bien... continua t-elle sensuellement en se penchant à son oreille, retirant son couteau de la jugulaire du garçon, et le rangeant d'un geste vif dans son étui, à l'horizontal au niveau de sa ceinture, non sans lui avoir laissé une zébrure sur le torse, d'environ cinq centimètres, et de laquelle perlait des gouttelettes de sang rouge.
Karamel rapprocha son corps de celui de l'homme et ils entrèrent en contact. La jeune femme ressentit une envie se propager dans tout son corps, et elle laissa cette envie grimper en elle, tandis ce qu'elle reculait à nouveau, posant son regard sur la blessure du garçon. Cette entaille laisserait probablement une cicatrice, mais tant pis, le jeu en valait la chandelle.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Jeu 24 Déc 2015 - 18:17
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
with Karamel & Aexander
La jeune femme avait enfin rangé son arme, lui tranchant apparemment le dos dans le même mouvement. Lors de ce contact avec la lame, Alexander crispa son visage. Ce mouvement n'était pas des plus agréables, mais la douleur s’estompa rapidement pour laisser place à la chaleur des gouttelettes de sang qui coulaient sur son dos. Elle lui avait également laissé un murmure avant de retirer son arme. Ces mots étaient bien choisis, ils laissaient une vue sur les envies les plus charnelles, mais pouvaient également avoir un second sens. Elle s'était rapprochée une seconde fois, mais sans son arme, puis avait de retour reculé. Elle ne savait visiblement pas par où commencer, par ces gestes elle semblait hésitante, découpée entre deux envies. Mais Alexander ne connaissait pas ses envies, et n'avait aucune idée de ce qui pourrait très bien lui arriver un peu plus tard dans la soirée.
Cependant, ses mouvements étaient de retour libres. Le jeune homme se retourna alors, cachant donc cette entaille dans le dos dont on se souviendra très certainement par la marque qu'elle laissera une fois cicatrisée. Alexander observa alors la jeune femme comme la dernière fois, tentant visuellement de comprendre ce qui lui arrivait. Son regard de pervers qui se plongeait sur tout corps de la jeune femme s'arrêta alors. Elle n'était visuellement pas là pour ça, et il était temps d'arrêter ces provocations. Le sujet devait être sérieux pour qu'elle se soit permise de venir aussi tard, prenant ainsi sur son sommeil.
" Mon bien ? Je dirais qu'on ne fait pas grand bien, avec une lame, vous savez ... " Une légère rancœur se fit ressentir par ces mots. Il était maintenant certain qu'elle n'avait aucune envie de le tuer. Cependant, elle avait l'air assez instable, et l'énerver serait une mauvaise idée : Pierce en avait conscience. Il reprit alors d'une manière un peu plus calme et plus posée, prêt à écouter ce que la demoiselle avait à dire. " Et bien, je dois dire qu'être avocat c'est également écouter ce qu'on à nous dire les plaignants. Je vous écoute. " Son air sérieux s'était inscrit sur son visage, il avait alors perdu toute provocation dans ses yeux, et ne la regardait plus pour l'écouter que par envie. Elle était là pour son bien disait-elle, et il était clair qu'il ne s'agissait pas d'une envie perverse, même si elle l'avait fait paraître comme tel par son intonation sensuelle. L'heure n'était plus à la provocation, mais aux explications.
Karamel Iwkyod
Présages :
30
Race :
Hybride Guépard
Métier :
Etudiante - Serveuse
Nationalité :
Americo-Russe
Inventaire :
Briquet, clope, pilules.
Réputation :
0 points.
Interne depuis le :
11/11/2015
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Sam 26 Déc 2015 - 19:39
I will eat you
I hate being interrupted✧ L'homme n'avait pas l'air réjouit d'avoir été blessé. Après tout nous sommes dans un pensionnat empli d'humain génétiquement modifié, des cicatrices il en aurait si ce n'était pas déjà le cas. Karamel pensa à ses propres cicatrices, qui zébraient son dos de long en large, souvenir douloureux de ses années passées dans son orphelinat. Avoir des cicatrices n'était donc pas quelque chose qu'elle considérait comme affreux, bien qu'elle n'aimait pas montrer son dos dont la peau crevassée lui donnait un air sauvage. C'était donc une toute petite chose, que l'on pourrait qualifier de "dégât collatéral". Et puis un homme avec des cicatrices paraît plus viril aux yeux de certaines femmes, peut être que Karamel lui rendait un service. Quoi qu'il en soit, il ne considérait pas la chose comme son bien, et certes cela ne concordait pas avec ce qu'elle avait dit auparavant mais il n'était pas en grand danger non plus, pour l'instant. La voix de l'homme s'était emplie d'une sorte de rancoeur, mais la phrase suivante se voulait plus douce, comme s'il avait compris qu'avec Karamel et son caractère instable, il devait être prudent dans ses propos et ses actes, car le moindre geste, la moindre parole, de travers, pourrait lui coûter bien plus que la vie.
Les avocats écoutent les plaignants disait il, mais Karamel n'était pas là pour se plaindre, et dans l'histoire, elle n'était réellement qu'un messager perfide qui jouissait d'une liberté quasi totale par rapport à son boss, et qui s'acquittait d'une petite tâche de routine. Elle écoutait cependant ce qu'il disait. Comment lui expliquer clairement la situation en gardant cette tonalité dramatique qu'elle aime tant. La jeune femme se déplaça dans la pièce, marchant lentement, glissant sur le sol telle une ombre, comme pour ne pas briser l'atmosphère qui l'entourait. Elle choisit le bureau qui lui parut le moins désordonné, grimpa dessus et s'y assit, laissant ses jambes pendre dans le vide,avec une périodicité déconcertante. Elle posa ses deux mains sur la table et en aggripa le rebord, puis pencha sa tête sur le côté, une lueur mi interrogative, mi amusée, dans le regard."Les avocats vous êtes des gens droits." Affirma t-elle en promenant son regard sur la pièce. Un faible rictus étira ses lèvres, oui les avocats se devaient d'être des gens droits. Mais dealer, dealer c'était mal, ça allait contre les lois, et cela faisait sourire Karamel. Elle qui n'était jamais rentrée dans les clous, qui n'avait jamais suivie les règles de la société, voilà qu'elle s'apprêtait à faire la morale à un homme diplômé par l'état, ayant le devoir de défendre des gens comme elle. Voyons voyons, l'état donne son diplôme à n'importe qui de nos jours, c'est ce que Karamel pensait alors tandis que le balancement de ses jambes conservait une allure calme, seul mouvement dans la pièce.
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Sam 26 Déc 2015 - 20:19
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
with Karamel & Aexander
La jeune femme n'avait donc pas lâché son aspect dramatique. Alexander la regardait se promener dans la pièce. Quant à lui, il se dirigeait vers son lit pour s'y allonger doucement, croisant les bras pour reposer sa tête sur ses derniers, comme si il était entièrement décontracté. Sa blessure allait certainement tacher ses draps de sang, mais Alexander l'avait sans doute déjà oublié. De plus, il était assez fatigué, il se faisait tard.
Pendant qu'elle faisait son petit manège, Alexander repensa à sa petite vie d'avant. Il en avait fait beaucoup, des choses illicites. Tout d'abord l'imposture, il fallait en avoir, des couilles, pour passer un examen à la place de quelqu'un d'autre. D'ailleurs, il fut une fois où le jeune homme s'était presque fait prendre la main dans le sac : Alexander avait rempli la feuille d'examen comme il le fallait, et avait répondu à toutes les réponses, laissant quelques fautes pour être certain d'avoir un 15/20. C'était la note visée par l'étudiant qui passait "normalement" l'examen. Cependant, au moment de rendre la feuille, le surveillant observa le nom sur la copie. C'était un nom de fille, que ne pouvait donc pas porter Alexander. Le surveillant refusa donc la copie, mais Alexander fit preuve d'encore plus d'audace. En effet, il lui suffit d'une petite distraction : renverser la canette de Coca Cola qu'il y avait sur le bureau, pour occuper ce surveillant et glisser sa copie au milieu de toute cette pile de feuilles. Alexander du courir quelques mètres pour sortir de l'université par la suite, mais ce n'était qu'un simple mauvais souvenir. Pierce repensait également à sa vie de dealer. Il se défonçait tous les soirs avec son meilleur ami maintenant mort. Il ne s'était jamais fais prendre d'ailleurs. Mise à part le jour où il est devenu avocat, mais cette fois ne compte pas puisqu'il n'est même pas allé au commissariat, et n'eut aucun problème. Il repensa ensuite à sa carrière d'avocat. Il n'avait jamais fait son droit, et était devenu un avocat talentueux. Tellement talentueux que la majorité des avocats du cabinet souhaitaient s'en faire un collaborateur. Cependant, il y avait un hic : Alexander Pierce ne pouvait pas monter les échelons, il ne pouvait pas évoluer dans sa carrière d'avocat sous peine de gâcher toute sa vie. En effet, un avocat sous les projecteur est sujet à beaucoup d'enquêtes. Il se doit d'être irréprochable car toutes choses que l'on pouvait apprendre sur lui pouvait être utilisé contre lui lors d'un procès, lors de négociation. En l'espèce, son passé d'imposteur et de dealer ne l'aidait pas. Mais le plus dangereux était son absence de diplôme, si quelqu'un l’apprenait il serait sans aucun doute radié du barreau.
Alexander re-ouvrit alors les yeux, scrutant le plafond, presque vide de pensée. Il en avait presque oublié la présence de Karamel, il faut dire qu'elle se faisait discrète sur son bureau. Puis sa voix vint rompre le silence qui s'était installé. Les avocats, des hommes droits ? Quel cliché. Les avocats n'étaient pas tous des hommes droits. Ils sont des hommes de droit, mais n'en sont pas droits pour autant. Les avocats doivent souvent faire des manœuvres assez louches pour gagner un procès, même lorsqu'il s'agit de défendre quelqu'un de réellement innocent. Alexander avait lui même fait des manœuvres compliquées, notamment pour montrer un homme d'affaire véreux, égoïste, mais très intelligent, sous son vrai jour et aux yeux de tous.
" Nous étudions le droit pour mieux contourner la loi, rien de plus. " Dit-il sans aucune gêne, comme si c'était normal.
En effet, pourquoi apprendre la loi, pourquoi étudier le droit, pour ne pas s'en servir ? L'on se demandait souvent avant LA catastrophe pourquoi certains assassins, certains voleurs ou même certains violeurs avaient une peine inférieure, ou complètement absente, par rapport à de simple infractions au code de la route, ou à la vie en société. La réponse n'est pas que la justice est mal faite ou qu'elle favorise les fauteurs comme tout le monde le pensait. Elle est bien plus simple que cela : Les avocat des coupables étaient bien plus compétents, étaient bien plus véreux, et avaient moins de regret à manœuvrer de manière illégale pour prouver l'innocence de quelqu'un qui ne l'était pas. Ainsi l'innocent devenait coupable d'avoir accusé quelqu'un de coupable qui finalement a été considéré comme innocent. Phrase difficile à comprendre. Disons qu'ils avaient un don pour retourner la situation à leur avantage. C'est à cela que servent les études de droit.
Karamel Iwkyod
Présages :
30
Race :
Hybride Guépard
Métier :
Etudiante - Serveuse
Nationalité :
Americo-Russe
Inventaire :
Briquet, clope, pilules.
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0 points.
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11/11/2015
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Dim 24 Jan 2016 - 20:11
I will eat you
I hate being interrupted✧Quand on lui parlait d'illégalité, Karamel se sentait dans son domaine. Crocheter des serrures, entrer par effraction, faire passer des produits illicites, tout cela, c'était son quotidien. Au contraire, la loi, le code de la route, le bon comportement à avoir, cela ne l'intéressait guère. En effet elle considérait comme un abus de pouvoir cette manie qu'avaient les politiques de donner des ordres et de dicter des lois. Pour qui se prenaient ils ceux-là ? Ils avaient décidé de prendre le pouvoir alors ils l'avaient fait : dictature. Pour y arriver ? Propagande, manipulation des mentalités et des esprits faibles. Non vraiment Karamel détestait les représentants de la loi tous autant qu'ils étaient. Mais l'interprétation des hommes de lois vu par Alexander n'était pas si mal vue. En effet cela tenait la route. Et cela renforçait Karamel dans son idée de politiciens corrompus. Ils dictaient des lois et étaient incapable de les respecter ? Mais si chacun peut décider qu'il refuse telle ou telle loi, c'est l'anarchie ? Alors seuls ceux qui ont un minimum de pouvoir le font n'est ce pas ?
La seule loi que Karamel avait décidé de respecter c'était la loi de la rue, et la jeune femme s'en était toujours très bien sortie de la sorte, sans faire attention à personne d'autre qu'à elle même. C'était la perspective de vie d'une solitaire, mais aussi celle d'une survivante. Karamel se leva et avança silencieusement vers le lit. Arrivée là, elle enjamba le jeune homme et se retrouva assise à califourchon sur lui. La jeune femme se pencha près de lui, et lui dit d'un air menaçant :
"Tu échappes peut être à la loi de la démocratie mais on échappe pas à la loi de la rue."
Son ton se fit arrogant. Si elle voulait elle pouvait le dépecer et le laisser pour mort dans cette pièce, sans même lui demander son reste. Mais cette fois-ci elle était là pour des menaces, et non pour autre chose. Enfin c'était ce que le boss avait dit. Il voulait le récupérer, par s'encombrer d'un cadavre. Mais si l'homme se refusait à reprendre ses petites activités illégales qui rapportaient beaucoup d'argent, de peur peut être qu'un avocat voulant lui prendre sa place ne fouine et découvre ses petites magouilles, avec lesquelles il pourrait lui faire perdre sa place d'avocat, à ce moment là peut être qu'elle serait autorisée à défouler ses pulsions meurtrières sur son corps. Pour l'instant elle ne pouvait que jouer avec, sans trop l'amôcher.
Karamel resta en position de force, surmontant son "ennemi" et ce, asseyant sa puissance par rapport à lui. Ah la puissance... C'était un sentiment prenant et dévastateur. Celui qui conduisait les gens à la folie, au meurtre, à la domination, ce qui poussait chaque être qui l'acceptait dans son retranchement le plus obscur. Et la jeune femme se délectait de cette puissance. Elle aimait se sentir forte, et c'était en partie pour cela qu'elle avait accepté d'être une expérience de laboratoire, de modifier son ADN : pour gagner en puissance. Il y avait également eu une part d'aventure, liée à l'excitation du danger, mais ce sentiment, elle l'avait bien souvent connu...
Sujet: Re: Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Dim 24 Jan 2016 - 20:52
« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »
with Karamel & Aexander
Alexander s'était retrouvé en position de faiblesse. Enfin, il l'avait toujours été, depuis qu'elle a escaladé ces murs et a pénétré sa chambre, jusqu'à ce qu'elle se place juste au dessus de lui. Si quelqu'un entrait ou observait les deux personnes, des pensées pas très catholiques pourraient survenir dans sa tête. Néanmoins il ne s'agissait pas de cette situation là, mais bien de menaces. Le jeune avocat avait déjà su répliquer quelques fois aux pics de l'hybride, et cela lui avait coûté un bon coup de lame dans le dos.
Elle parlait de loi de la rue. Cette hybride était alors amateur d'illégalité. Alexander comprit alors quel genre de femme elle était. C'était une personne qui détestait et haïssait les avocats. Elle appartenait très certainement à ce qu'on pourrait appeler " le peuple ", ou même " le bas-peuple ", ceux qui vendent des objets illicites pour survivre. Ceux qui n'aiment pas la loi imposée par toute souveraineté, qui ont l'impression d'être manipulés. Pour Alexander, ces personnes avaient raisons. Les politiques ne sont que des manipulateurs, et font ce qu'ils veulent quelles que soient les décisions que peut prendre le peuple. Plusieurs exemples peuvent être donnés où les politiques ont complètement ignoré l'avis du peuple qu'ils gouvernent, et qu'ils avaient pourtant demandé par le billet de référendum. Quoi qu'il en soit, afin d'échapper à ces politiques et à toutes ces lois, Alexander avait trouvé une solution assez simple : Prendre le taureau par les cornes, guérir le mal par le mal. En effet, contourner la loi grâce à la loi était la meilleure manière de contourner cette dernière. Et c'était d'ailleurs ce que faisaient les politiques. Il suffisait simplement de jouer à leur jeu, et de gagner.
Elle disait que personne n'échappait à la loi de la rue. C'est une vérité. Quoi qu'on fasse, la loi de la rue fini toujours par nous rattraper. Il faut alors se l'approprier, comme la loi de la démocratie, ou de toute autre forme de pouvoir. La loi de la rue n'était pas soumise à la hiérarchie des normes comme le droit. La loi de la rue n'était composée que de coutumes, d'habitudes, de moeurs. Et l'avocat était bien placé pour savoir que personne n'échappe à cette loi, même les plus grands. Ainsi, même les personnes qui pourraient nous servir de " chef " sont aussi soumis à cette loi, car ils trouveront toujours plus fort qu'eux.
Un sourire s'afficha alors sur le visage d'Alexander. Elle était ici par la demande d'un de ses supérieur. Ca ne pouvait être que pour la drogue. Alexander connaissait ce milieu. Au dessus de chaque dealer, il y a le trafiquant, un chef charismatique qui sait très bien où vendre, quoi vendre, et qui est généralement impartial. C'est lui qui gagne le plus. Au dessus du trafiquant, il a le fournisseur, autrement dit celui qui cultive les plantes illicites et toutes les autres substances. Au dessus de ce dernier, il y a les politiques corrompues qui l'autorisent à cultiver, ou ceux qui ferment les yeux. Et au dessus de ces dernier se trouve le peuple, parce que s'il se révolte, il n'est plus rien. Ainsi, le jeune homme répliqua d'un air certain et provocateur comme à son habitude.
" En effet, personne n'échappe à la loi de la rue. Toi non plus, toi qui déteste recevoir des ordres, tu n'y échappes pas. Toi aussi, tu as quelqu'un qui te commande, et c'est pour cela que tu es ici. On t'a dis de venir me faire la morale, et tu le fais parce que tu as peur des représailles.
Peut-être avait elle l'espoir de reprendre cette chaîne, pouvoir devenir trafiquante, mais elle ne serait pas libre pour autant. De ce fait, Alexander reprit, tentant alors de ramener l'hybride à la réalité.
" En ce monde, si tu souhaites être l'unique maître de tes actes, il ne vaut mieux pas être dealer. Non, parce que quoi que tu fasses, peu importe où tu te situe dans ce trafique, il y aura toujours quelqu'un au dessus de toi. Si tu veux être ton propre chef, et ne plus avoir à obéir, il te faut quitter ce milieu. T'intéresser aux moyens de contourner n'importe quels ordres. N'avoir peur de personne - Quoi que dans ton cas ce doit être déjà le cas ... - Et quand plus personne n'aura d'ordre à te donner, ou que tu arriveras à te sortir de ce rang que l'on t'impose, tu seras libre et tu agiras de ton propre chef. "