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 La théorie du complot. w/ Adam.

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Adrian Ivashkov


Adrian Ivashkov



Présages :
135

Race  :
Hybride (aigle royal).

Métier  :
Dessinateur à ses heures perdues.

Nationalité  :
Russe.

Inventaire  :
Un calepin où se nichent plusieurs crayons de bois pour réaliser ses esquisses.

Réputation  :
12 points.

Interne depuis le  :
13/08/2015


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MessageSujet: La théorie du complot. w/ Adam.   La théorie du complot. w/ Adam. Icon_minitimeVen 21 Aoû 2015 - 20:59



La théorie du complot. w/ Adam. B. O'Connor.


Trébuchant sur les lambeaux de souvenirs, je n'ai toujours pas trouvé le chemin qui mène jusqu'à la paix et je vacille au milieu d'une foule bien pesante et aveugle qui clame des mots incompréhensibles et hurle des cris stridents. Personne ne m'entend mais je hurle à la mort, je hurle à n'en plus pouvoir, je hurle à en vomir. Je n'entends rien, je ne vois rien, mon âme bascule dans un effroi inexplicable et mon cœur se crispe si fort qu'il finit par se briser ; et j'ai du mal à me dire que les morceaux ne soient toujours pas recollés des années plus tard.

Mes yeux sont vides, dénués d’expressions, constamment rivés sur le sol et imbibés d’eau. Cette dernière risquait de tomber sous forme de gouttes amères, et ce, à tout moment, reflétant mon intense chagrin par le biais d’un fleuve intarissable. Ma détresse infinie ne faisait que croître malgré moi, elle me transperçait de toutes parts. Elle prit possession de moi avec une telle facilité que je vins à me demander si mes barrières mentales demeuraient si faibles que cela. Tremblaient - elles aussi fort que mon enveloppe corporelle ?

Renfrogné, je semblais en position de défense : recroquevillée en boule sur moi - même, je me balançai doucement à un rythme impulsif dont moi seule détenait les reines. Mes pensées vagabondèrent et je compris pourquoi toutes les mères berçaient leur enfant de cette manière ; il y avait quelque chose d’apaisant dans ce geste répétitif et doucereux. Celui – ci nous promettait une routine beaucoup moins brusque que la réalité en elle - même qui réservait son lot de surprises. La mort m’appelait, chuchotant le nom que l’on m’avait attribué à la naissance d’une voix déformée par le mal emprisonnant chacune de ses âmes perdues sans but aucun.


La réalité me frappa de plein fouet lorsque le tintement de la poignée de porte se fit entendre. D'un geste maladroit, je tentai de frotter le sel ayant séché sur mes joues creusées par mon jeûne incessant. Je ne pris pas la peine de changer de position ; il ne s'agissait que de mon colocataire. Il avait appris avec le temps que j'étais un dépressif chronique souffrant d'un deuil que je n'arrivais pas à réaliser ou même à envisager. Alors, son regard compatissant me toisait et il retournait vaquer à diverses occupations dont je ne me mêlai pas.

Sauf qu'aujourd'hui, ce serait différent. Un mauvais pressentiment compressait mes entrailles et il ne tarda pas à l'affirmer en s'adressant à ma personne, ignorant le mal - être qui épousait mon corps meurtri. Un fléau d'incompréhension envahit mon esprit et je tentai de dénouer ce désordre, en vain. Je me massai frénétiquement les tempes.

L'envergure qui se présentait à nous était de taille.



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Adam B. O'Connor


Adam B. O'Connor
Glandeur


Présages :
43

Race  :
Hybride.

Métier  :
Des jobs par-ci, par-là.

Nationalité  :
Américain.

Inventaire  :
Un sac et à peu près tout ce que vous pouvez imaginer.

Réputation  :
19 points.

Interne depuis le  :
10/08/2015


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MessageSujet: Re: La théorie du complot. w/ Adam.   La théorie du complot. w/ Adam. Icon_minitimeJeu 27 Aoû 2015 - 21:52

La théorie du complot. w/ Adam. 1440354217-elephant-brush



La théorie du complot.


Le pas se fait pressant. Tu longes les murs sans faire vraiment attention à où tu mets les pieds. Tu bouscules des gens sur ton passage qui râlent aussitôt, mais tu t’en fiches, tu les entends à peine. Tu es déjà loin d’eux, loin de tout ça. Tu as vraiment bien choisi ton moment pour rentrer dans ta chambre. La sortie des classes ne pouvait pas mieux tomber. Pourtant tu ne vas pas faire demi-tour maintenant.

Tu serres ta sacoche contre toi, gardant le battant au-dessus de l’ouverture pour empêcher les gens de voir ce qu’il y avait dedans. Tu ne sais même pas pourquoi tu as voulu prendre ce truc, toi le cleptomane accompli. Et tu ne sais encore ce que tu vas en faire, comment tu vas le dissimuler aux yeux de tous.   Tu réfléchis, réfléchis, réfléchis, mais tu ne sais pas. Tu penses à t’en débarrasser, mais comment ? Cela te semble impossible en ce moment même. Inenvisageable. Etre cleptomane te rendra fou, tu en es sûr.

Tu grimpes les marches carrelées quatre à quatre, direction les dortoirs des garçons. Il y a un peu moins de monde dans les couloirs, et au lieu de te détendre, cela t’angoisse. Tu ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que ce que tu caches n’en est que plus visible. Alors, par instinct, tu resserres ton emprise sur ton sac et tu continues de te frayer un chemin, comptant les pas qui te séparent de la porte de ta chambre.

Cents mètres. Donc à peu près cents pas.

Tu te dépêches, encore. Dans quelques secondes, tu y es. Enfin.

Tu pousses la porte avec empressement et tu t’engouffres dans la pièce, où règne un bazar sans nom. Un amoncellement d’objets s’étale en un équilibre précaire un peu partout : dans les coins ; à même le sol ; sur la table qui faisait office de bureau ; et même sur ton propre lit. Tu laissas tomber ton sac sur le sol et te passa une main dans les cheveux.

Du coin de l’œil, tu aperçus ton colocataire, installé sur son lit, roulé en boule comme la plupart du temps. Ses yeux rougis témoignaient des pleurs qui l’avaient affectés il y a peu. Tu avais l’habitude de la situation, tu y avais affaire quasiment tous les jours, depuis que vous étiez fourrés ensembles. Une idée de la direction.

En le détaillant du regard, tu te  demandas s’il pourrait l’aider à cacher cet objet… encombrant. Après tout, entre colocataires, vous pouvez  vous entraider, non ? Et cela ne te coûterais rien de demander, de toute manière, il verrait bien cet objet, un jour ou l’autre.

« Hey, Addy, tu peux m’aider à cacher ça s’teu plaît ? »

Pas plus, pas moins, tu n’avais pas besoin d’en dire plus pour te faire comprendre. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il comprenne ce que tu voulais dire par là. Du doigt, tu désignais ta sacoche dont le rabat avait glissé et laissait voir un bout de l’objet, dont le métal était peint en blanc. Comme ça, on ne pouvait pas vraiment de quoi il s’agissait, mais si on y prêtait plus d’attention, on remarquait que ce qui se trouvait dans ce sac n’était autre qu’une antenne satellite. Une des rares que possédait le pensionnat qui commençait tout juste à s’ouvrir à la fantastique découverte des ondes radio.

Pourquoi tu avais volé ça ? Tu ne sais pas. Tu es cleptomane, c’est tout.

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